ZOO

Mezkal

couverture de l'album Mezkal

Éditeur : Soleil

Scénario : Jef, Kevan StevensDessin : Jef

Collection : Hors Collection

Genres : Aventure

Prix : 26.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Mezkal

Un jeune américain part à l'aventure après la mort de sa mère. Il va croiser une jeune femme au sang indien sur laquelle veille un chaman aux étranges pouvoirs. Mais aussi l'un des plus grands cartels mexicains pour qui il va être forcé de travailler. Vananka n'aura qu'une idée en tête : retrouver sa bien-aimée, détenue par une famille de Hell's Angels...


La critique ZOO sur l'album Mezkal

Un musicien dont la vie se délite fuit vers le Mexique où l’attendent de drôles de rencontres, qui vont bouleverser son existence et le faire plonger dans un bain de violence.

Tout comme l’alcool qui lui a probablement inspiré son titre, Mezkal n’est pas du petit lait ! Graphiquement assez virtuose et louchant par ses couleurs flashy sur L’Incal (tout de même!), le livre possède une vitalité étonnante.

N’ayant plus rien qui le rattache aux Etats-Unis depuis la mort de sa mère, Vananka fuit vers le Mexique où il va faire pas mal de rencontres plus ou moins désagréables avant d’être recueilli par une famille indienne. Le grand-père est un Shaman qui forme Matéo, son petit-fils aveugle aux étonnantes capacités, à prendre sa suite. La sœur de Matéo, Leïla, est une beauté dont les charmes ne vont pas laisser Vananka insensible. Et comme elle suscite le désir chez pas mal d’autres hommes, dont certains sont antipathiques, voire carrément dangereux, Vananka va plonger dans une spirale de violence et être brinquebalé entre des cartels, des Hells Angels frappadingues et un agent de la DEA aux méthodes qui frisent la psychopathie.


Mezkal

Mezkal © Soleil, 2022

Toute l’énergie du livre est dans la vitalité du traitement graphique, assez bluffant. Jef laisse libre cours à son talent tout au long du livre avec une belle vitalité. Cela saute tellement aux yeux qu’on pardonne les scènes de violence assez outrancières, car leur outrance même les enrobe d’une sorte de second degré bienvenu.

L’histoire est basée sur un tas de stéréotypes bien dosés. Mais cela la prive aussi d’un peu d’une originalité qui aurait pu être à la hauteur du graphisme. Quelques facilités scénaristiques et un traitement assez caricatural du seul personnage féminin m’ont un peu sorti de cet album. Mais je pense que ça pourrait ne pas être le cas de nombreux lecteurs : ceux que le dessin éblouira sans réserve, ou qui préféreraient le Mezcal au petit lait, justement !

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