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L'obsession du pouvoir

couverture de l'album L'obsession du pouvoir

Éditeur : Delcourt

Scénario : Gérard Davet, Fabrice LhommeDessin : Hove pierre Van, Pierre Van HoveColoriste : Mathilda

Collection : Hors collection

Prix : 21.90€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album L'obsession du pouvoir

L'obsession du pouvoir est un sentiment qui unit les trois derniers présidents français et beaucoup de politiques en général. Une obsession que, d'une certaine manière, les deux auteurs partagent, même si ce n'est pas pour l'exercer mais surtout pour en décrire les dessous ! 25 ans à écrire sur les présidents, jusqu'à l'irruption de Macron, qui a tous bousculés, Sarkozy et Hollande les premiers...


Éloge du 4e pouvoir

L’obsession du pouvoir (politique) peut mener à toutes les dérives. L’album éponyme de Gérard Davet, Fabrice Lhomme, et Pierre Van Hove passe en revue les affaires judiciaires des derniers quinquennats, au coeur des enquêtes journalistiques. Édifiant.

Gérard Davet et Fabrice Lhomme, deux amis journalistes d’investigation qui ont notamment travaillé pour le journal Le Monde, ont une obsession, le pouvoir. Pas pour le prendre, mais pour en dénoncer les dérives. Pendant toute leur carrière, ils ont traqué fraudes, malversations et autres prévarications dans les plus hautes sphères de l’État français. Ils ont scruté le devoir d’exemplarité de ceux qui nous gouvernent, en mesurant parfois le gouffre qui en sépare les élites politiques. L’obsession du pouvoir raconte ainsi de l’intérieur trois décennies d’enquêtes du duo et un nombre impressionnant d’affaires politico-financières majeures qu’ils ont révélées : détournements de fonds à la mairie de Paris, rétrocommissions sur les frégates vendues à Taïwan, affaires Clearstream, Bettancourt et Jouyet-Fillon, Kazakhgate.

L'obsession du pouvoir

L'obsession du pouvoir © Delcourt, 2022


Une grosse prise de risque

Le plus intéressant dans cet album n’est pas tant la description des affaires que l’immersion dans le travail des deux journalistes. Il est question de méthodes de recherche, de déontologie, de distance avec le pouvoir, de proximité avec les sources d’information, de danger aussi. Quand les enjeux sont colossaux, les intimidations (qui peuvent être physiques) pleuvent. L’Obsession du pouvoir montre un journalisme éthique, absolument essentiel dans son rôle de contre-pouvoir. Sans les médias, la quasi-totalité des affaires politico-financières serait en effet restée dans l’ombre.

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