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Maldoror et moi

couverture de l'album Maldoror et moi

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Benoît Broyart, Laurent Richard

Collection : 1000 Feuilles

Genres : Roman Graphique

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Maldoror et moi

Martin a 17 ans, il vit seul avec son père dans une maison mitoyenne coincée dans un ensemble suburbain sans personnalité, pas très loin de l’océan. C’est un adolescent solitaire, ténébreux, un peu triste. Il ne semble trouver son bonheur que dans un constant apitoiement. Mais un jour, il découvre Les Chants de Maldoror du Comte Lautréamont. C’est une révélation. L’imaginaire macabre et surréaliste du poème en prose le bouleverse, l’attire et finit par l’obséder. Les chants qui composent l’ouvrage imprègnent ses pensées et s’immiscent dans sa réalité. Les mots de Lautréamont contaminent la psyché de Martin. Peu à peu, le monde réel et l’imaginaire deviennent indiscernables. Martin marche dans les pas de Maldoror qui souffle au creux de son oreille des idées violentes et macabres… Maldoror et moi est une aventure initiatique et singulière. C’est le flirt entre un garçon et une œuvre dans laquelle il reconnaît sa...

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Maldoror et Martin dans les tréfonds de Lautréamont

Les Chants de Maldoror est un texte d’une rare intensité écrit par le Comte de Lautréamont. Il valait bien une adaptation en BD qui ancre ce récit culte dans une histoire contemporaine et un dessin glaçants.

Isidore Ducasse, alias comte de Lautréamont (1846-1870), a inspiré plusieurs artistes, au premier rang desquels, Bertrand Cantat. Dans le morceau culte du groupe de rock Noir Désir, il s’égosille sur l’écrivain et s’en revendique : Moi j’ai pas allumé la mèche / C’est Lautréamont qui me presse / Dans les déserts, là où il prêche / Où devant rien, on donne la messe. Plus récemment, c’est un avocat de Quimper, dans le Finistère, fan absolu du comte, qui lui a dédié un livre Isidore, prince des poètes.

Maldoror et moi

Maldoror et moi
© Glénat, 2022

Descente aux enfers

Le scénariste Benoît Broyart et le dessinateur Laurent Richard s’attaquent avec talent à ce morceau de littérature du xixe siècle écrite par un romantique qu’adulaient les surréalistes. Martin, ado, vit avec son père depuis que sa mère a rendu l’âme. Le jeune homme est de plus en plus taciturne, mais quoi de plus normal en entrant dans le coeur de l’adolescence. L’esprit du jeune garçonse fracture lorsqu’il découvre un des livres de son paternel, un dépressif alcooliquequi écoute en boucle le même morceau de Chet Baker : Les Chants de Maldoror.

« Ahhh, Maldoror, ça devrait te plaire...Le diable se cache dans les détails » lui lance son père. Il ne croit pas si bien dire. En proie à cet immonde personnage qui le guide vers l’enfer, Martin va faire table rasede son passé, rejeter son paternel, ses amis, les membres de son groupe de rock... Jusqu’à commettre l’irréparable.

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