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Pigalle, 1950

Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.

Les 3 critiques Presse

4.0

Le 29/3/2022

Pigalle 1950, un polar atypique, noir à souhait, est signé par Pierre Christin qui forme avec Jean-Michel Arroyo au dessin un duo détonant. Leurs talents réciproques sont venus s’associer en toute simplicité.

5.0

Le 15/4/2022

Sur fond de cabaret et de trafic, un coup d’œil original et graphique sur une époque et un lieu.

3.0

Le 14/6/2022

Alors qu'il retourne dans son Aubrac natal, Antoine dit « Toinou » se rappelle son départ pour Paris, à tout juste dix-huit ans. Le choc en découvrant les bâtiments, les rues, les gens, son premier boulot de livreur puis celui d'homme à tout faire à La Lune Bleue, le cabaret à la mode de Monsieur Beau Beb et sa rencontre avec Olga. S'il avait su où tout cela le mènerait... Annoncée depuis quelques temps déjà, la collaboration entre Jean-Michel Arroyo (couleurs et dessins) et Pierre Christin (scénario) est venue garnir les étals des [...]

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Commentaires et critiques (2)

« Il était une fois à Pigalle », pourrait-on dire. Antoine, jeune Auvergnat monté à Paris après-guerre, subit les événements de sa vie plus qu’il ne les provoque, dans un Paris à l’esthétique de film noir des années 50. Récit touchant de son ascension et de sa chute, à l’image du funiculaire de Montmartre, qui redescend toujours.
C’est un Paris d’autrefois peut-être légèrement fantasmé que Pierre Christin nous offre, sublimé par le dessin de Jean-Michel Arroyo avec de grandes cases aux décors soignés voire saisissants. Le rendu graphique est velouté grâce à un lavis du plus bel effet. Nous sommes vraiment immergés dans l’ambiance grâce au talent des auteurs.
Toinou, devenu Tony dans le milieu qu'il fréquente, se laisser porter comme une feuille morte par son destin, y compris dans sa relation un tantinet improbable avec la belle Olga. Jusqu’à la chute brutale, créant une certaine frustration du lecteur, qui aurait aimé en savoir plus, qui aurait voulu qu’Antoine prenne enfin son destin en main.
A noter le clin d’œil à Buck Danny, dont Arroyo a dessiné 6 albums, ainsi que celui à Tintin, que l’on peut voir avec le capitaine Haddock le temps d’une case.
Un beau li

Le 16/04/2022 à 10h22

avatar de François Samson

"Un beau livre, à lire et à refeuilleter au gré de ses envies, pour profiter des belles images recréant le Paris d'antan", voulais-je conclure :)

Le 16/04/2022 à 10h27