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Mon sombre chevalier

couverture de l'album Mon sombre chevalier

Éditeur : Les Aventuriers de l'étrange

Scénario : Xulia VicenteDessin : Xulia Vicente

Collection : Voyageurs d'ailleurs

Genres : Aventure

Prix : 16.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Mon sombre chevalier

Olivia est une petite fille à l'imagination fertile. Depuis toujours, elle voit un chevalier à la tête coupée, sorte d'ami imaginaire qui ne la quitte jamais. Ainsi les années passent. Olivia grandit. Et ce chevalier veille sur elle. Mais à la fin de l'adolescence, des tensions naissent, la jeune femme a soif de liberté, d'émancipation er d'amour. Qui est vraiment ce chevalier que personne ne voit ? Que veut-il depuis toutes ses années ? Et pourquoi cette tête coupée ?


A en perdre la tête

La nouvelle BD de Xulia Vicente est incisive. La trame, aussi percutante qu’une nouvelle, est toute en poésie tragique. Sublimée par des lumières crépusculaires, l’histoire se dévore d’une traite.

Olivia, petite fille au caractère bien trempé, est suivie par une curieuse ombre : une chevalière sans tête juchée sur son destrier. Prenant son courage à deux mains, elle apostrophe l’effrayant équipage : « tu… tu es méchante ? ». Heureusement, il n’en est rien. Sierra est l’ange gardien d’Olivia. Invisible aux yeux des autres, elle conseille la petite fille, l’aide et l’accompagne dans son quotidien. Olivia grandit. Elle quitte sa famille, part à l’université. Toujours suivie de Sierra… Toujours.

Xulia Vicente propose une réécriture des concepts de l’ange gardien et du chevalier servant. Construite comme une nouvelle, Mon sombre chevalier est une histoire courte de 38 pages dont la chute fait toute la force. Le mystère plane autour de Sierra, cette chevalière sans tête destinée à servir Olivia jusqu’au bout.

Mon sombre chevalier

Mon sombre chevalier
© Les Aventuriers de l'Etrange, 2022

D’albums en albums, Xulia Vicente affine son trait. Il est plus précis, plus dynamique. Le découpage très contemplatif laisse toute sa place au dessin. Les oranges et les bleus de sa palette de couleurs créent une ambiance à mi-chemin entre la chaleur d’été et le crépuscule rougeoyant. Ses personnages sont frais et lumineux. Même lorsqu’ils sont voués au tragique.

On referme Mon sombre chevalier en regrettant déjà ce petit pincement au cœur, celui des histoires bien racontées.

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