ZOO

Vent debout

couverture de l'album Vent debout

Éditeur : Delcourt

Scénario : Nicole Augereau, Grégory JarryDessin : Lucie Castel

Collection : Hors collection

Prix : 29.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • note lecteurs2.8
    3 notes pour 2 critiques

Le synopsis de l'album Vent debout

Lors d'un long voyage en Asie du Sud-Est avec leurs enfants, Grégory et Nicole font une escale en Thaïlande et rencontrent Robert, un routard de 76 ans, qui connaît l'Asie comme sa poche. Un matin, ils le trouvent effondré devant son café. Il vient d'apprendre qu'un couple d'amis navigateurs a été assassiné par des pirates affiliés à l'Etat Islamiste...


Vent debout, c’est le nom d’un voilier au tragique destin…

Lors d’une escale en Thaïlande, une famille rencontre Robert, un vieux routard. L’histoire qu’il va leur raconter sur un couple assoiffé de liberté à bord de son voilier, Vent debout, va leur glacer le sang. Il y a de quoi. Une BD de grande profondeur, aussi solide que tragique, portée par un dessin empreint de naturel et sans détours.

Mais qu’arrive-t-il à Robert, ce vieux routard, anéanti devant son café au petit matin en Thaïlande ? Il vient d’apprendre l’assassinat par l’État islamique d’un couple de connaissances, déjà attaqués par des pirates qui avaient contraint les autorités françaises à payer une rançon pour les libérer. Cette fois-ci, pas de monnaie d’échange. Seule la mort pour clore le destin d’un homme et d’une femme, profondément amoureux et aventuriers.

C’est l’histoire que raconte Robert à Grégory, Nicole et leur famille, qui font escale durant leur tour de l’Asie du Sud-Est. Le scénario au cordeau de Grégory Jarry et Nicolas Augereau classe cette bande dessinée dans celles, pas si fréquentes, qu’on dévore d’une traite. Presque sans respirer, comme en apnée dans les eaux où naviguent les héros de l’aventure. C’est diablement réaliste, drôlement bien amené. Sur un plateau, pour ainsi dire, tant la narration est fluide et régulière comme une houle bien formée.

Vent debout

Vent debout
© Delcourt, 2022

Côté dessin, Lucie Castel tire largement son épingle du jeu. Ses personnages aux traits naturels, ses décors sans chichis et sa qualité à croquer la mer sous ses meilleurs aspects comme sous les plus catastrophiques soutiennent avec solidité un récit de très belle facture. L’ensemble éclôt sur ces œuvres que vous refermez à peine ouvertes tant la densité de l’histoire et du dessin sont épatants.

Vent debout, c’est le nom de ce voilier au tragique destin. Après la première attaque par des pirates, à aucun moment, avant les dernières planches, on ne peut soupçonner que le vrai drame reste à venir. Et pourtant. C’est là toute la force de cet excellent one-shot. Une vraie fiction, inspirée d’une histoire vraie.

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Commentaires et critiques (3)

note de la critique de spitfire89

3.0

Trois histoires se croisent, un couple sur le voilier vent debout, Robert un vieux baroudeur septuagénaire qui vit six moix par an en asie et une famille à Flores en Indonésie qui fait le tour du monde.


Embarqués avec cette bd inspirée d'histoires vraies, où les personnages sont épris de liberté et d'aventure. Un jolie scénario et vous serez séduit par les graphismes et les photos de quoi nous donner des envies de jouer les globes trotteurs.

Le 23/09/2023 à 22h06

note de la critique de nicholas

3.0

Vent debout c’est l’histoire Vraie du Rockall et des propriétaires, deux allemands. Jurgen Kantner et sa femme Sabine Merz avaient été enlevés en 2008 par des pirates somaliens dans le golfe d'Aden et retenus pendant 52 jours. Libéré, Jurgen Kantner avait expliqué qu'il ne renoncerait jamais à naviguer.
«Mon bateau, c'est ma vie et je ne veux pas le perdre, rien de plus. Je n'en ai rien à faire des pirates et des gouvernements», avait-il dit alors que le couple était revenu en Somalie pour récupérer son bateau, le Rockall. Et de fait, ils allaient continuer à naviguer.

C’est cette histoire que nous suivons en filigrane d’autres rencontres. Si la lecture est agréable, il est difficile de bien suivre la narration, de passer d’une histoire à une autre, les histoires entourant le récit principal n’apportent rien de plus …


Le 10/07/2022 à 23h04

avatar de NGOU

Le "vrai" bateau : Rockall

Le 10/07/2022 à 23h06