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Cher pays de notre enfance

couverture de l'album Cher pays de notre enfance

Éditeur : Futuropolis

Scénario : Benoît Collombat, Étienne DavodeauDessin : Étienne Davodeau

Collection : Albums

Genres : Documentaire BD

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Cher pays de notre enfance

Sous les présidences de Pompidou et de Giscard d'Estaing, la France connaît de véritables "années de plomb" comme en Italie. Dans ces années-là, on tue un juge trop gênant. On braque des banques pour financer des campagnes électorales. On maquille en suicide l'assassinat d'un ministre... Cette violence politique, tache persistante dans l'ADN de cette V ? République à bout de souffle, est aujourd'hui largement méconnue. En sillonnant le pays à la rencontre des témoins directs des événements de cette époque - députés, journalistes, syndicalistes, magistrats, policiers, ou encore anciens truands -, en menant une enquête approfondie, Etienne Davodeau et Benoît Collombat nous révèlent l'envers sidérant du décor de ce qui reste, malgré tout, le cher pays de leur enfance... Une collection qui emprunte la forme des éditions de poche (format de 14, 8 x 20 cm, reliure brochée), avec une finition soignée et un papier crème qui permet une reproduction fidèle au...

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La critique ZOO sur l'album Cher pays de notre enfance

Le journaliste Benoît Collombat et l'auteur Etienne Davodeau ont enquêté sur les affaires qui ont pollué la Ve République. Ils creusent l'assassinat du juge Renaud et celui, très curieux, du ministre du Travail Robert Boulin, déguisé en suicide. Dans un récit aussi diablement efficace que le coup de crayon d'un spécialiste du genre. Un indispensable.

La Ve République n'a pas été un long fleuve tranquille. Elle a vécu des années de plomb, minées par des assassinats de juges et de politiques, et de multiples exactions du SAC, le service d'action civique. Un joli nom pour cette milice du parti gaulliste, derrière lequel se cachent les pires actes. Assassinat du juge Renaud, méfaits du fameux gang des Lyonnais, mort curieuse de Robert Boulin, ministre du Travail... Rien n'est laissé au hasard.

Le journaliste Benoît Collombat avait bien amorcé ce travail dans son livre Un homme à abattre, contre-enquête sur la mort de Robert Boulin. Pour répondre à un projet dont les deux premiers chapitres sont parus dans l'excellente Revue dessinée, il s'est offert les services graphiques d'Etienne Davodeau. Les deux enquêteurs ont plongé dans la France des années De Gaulle, Giscard d'Estaing et Chirac. Pour en faire ressurgir le pire.


Le trait de Davodeau fait figure de référence en la matière. Car s'il a le don de proposer des fictions bien ficelées, il sait aussi tirer le meilleur de l'investigation dans son noir et blanc à la fois réaliste et imaginatif.

Les expressions de ses personnages en disent parfois plus long que le texte. A travers les pires actes commis durant ce règne de la Françafrique et des affaires parmi les plus sordides que la France a connues, c'est bien dans le cher pays de leur enfance que les auteurs ont décidé de s'immiscer. Sans nostalgie, juste pour essayer de toucher la vérité. Touché, le lecteur l'est, à coup sûr.


L'actualité autour de l'album Cher pays de notre enfance

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Commentaires et critiques (2)

note de la critique de Picsou

4.5

Un des meilleurs Davodeau depuis Les Ignorants, l'enquête est claire et très fouillé.

Le 09/02/2016 à 10h01

Après avoir lu les deux des 5 chapitres dans La revue dessinée, il ne me manque plus d'aller chez mon libraire pour découvrir l'album en entier. J'avais été très impressionné par l'intérêt de lecture que j'avais éprouvé dans ce huit-clos en images.

Le 14/11/2015 à 23h20