ZOO

Nine lives man

couverture de l'album Nine lives man

Éditeur : Paquet

Scénario : Chang-ShengDessin : Chang-Sheng

Prix : 27.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Nine lives man

Où que porte son regard, Guy Neufhommes voit partout la marque du chiffre 9 - vision qui le renvoie à une série de réincarnations. Il assistera, impuissant, à la destruction de sa ville, se fera tuer d'une balle dans la tête et se réveillera... dans lke corps d'un autre Guy Neufhommes, dans une autre époque, dans un autre lieu, mais avce la pleine conscience - et mémoire ! - de sa vie passée. Dès lors, un seul objectif : remonter le temps pour éviter la destruction de la ville !


Retour vers le présent

Qu’arriverait-il si une personne se souvenait de ses vies antérieures ? Ce thriller d’anticipation s’empare de cette question avec une efficacité redoutable.

Dans la rue, un jeune homme est abordé par un vieillard qui lui annonce sa mort le jour-même, mais également la destruction de la ville. Il s’ensuit une série d’évènements délétères qui transforment l’existence du passant en enfer.

L'art de la boucle

Le point de départ de Nine Lives Man est une autre bande dessinée taïwanaise, L’Homme aux neuf vies de Ah Tui publiée en 1985. Chang Sheng reprend le principe d’un personnage ayant plusieurs vies. Il en résulte un album addictif de bout en bout qui démarre sur les chapeaux de roue, enchaîne les péripéties et rebondissements toujours plus surprenants avec, à chaque fois pour le lecteur, un effet de sidération.
Le récit multiplie les temporalités, les plongées en avant comme les retours en arrière : c’est étourdissant, mais constamment cohérent et fluide.

Nine lives man

Nine lives man © Paquet, 2022

Si les reprises de scènes sont de mise, l’auteur n’en abuse pas et privilégie les éléments qui éclairent l’intrigue sous un angle nouveau. Au fil des pages, on pense à diverses œuvres cinématographiques, de La Jetée (1962) de Chris Marker à la série des Terminator, en passant par Inception (2010) de Christopher Nolan. Cette mécanique narrative bien huilée à l’efficacité redoutable possède un atout rare : elle laisse la place aux sensations et aux ressentis. Le dessin, assez élégant, est classique, mais précis et fouillé.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants