Katherine Johnson est connue pour être l’une des plus brillantes calculatrices de la NASA. William Augel l’imagine petite fille, la tête pleine de chiffres et d’espiègleries. Un bel hommage à une très grande femme.
Dans le comté de Greenbrier vit une petite fille qui deviendra un jour une des plus grandes mathématiciennes et ingénieures spatiales américaines. Mais en attendant d’aider à poser des fusées sur la Lune, Katherine Johnson s’amuse avec sa poule Lucinda et ses frères et sœurs dans la maison familiale. Des mathématiques plein les yeux et des étoiles plein la tête (ou l’inverse), la jeune fille rêve déjà de l’espace, de ses astres mais aussi d’une société plus juste, débarrassée de la ségrégation raciale…
Dans la lignée de l’album Le Petit Mozart, Le Petit Léonard de Vinci et Little Agatha Christie, William Augel imagine l’enfance de la génie des chiffres. L’histoire, douce et amusante, est entrecoupée d’énigmes mathématiques plus ou moins difficiles. Résultat : un savant mélange de chiffres, d’informations sérieuses et de blagues à base de poule pondeuse !

Little Katherine Johnson
© La boîte à bulles, 2022
Il aurait peut-être fallu mettre la biographie de Katherine Johnson au début de l’album afin de permettre aux lecteurs ne connaissant pas encore la mathématicienne de mieux saisir les petites références et clins d’œil à sa carrière future.
Le dessin est, lui, tout en rondeur et plein de tendresse. Les couleurs, très réussies, transpirent l’Amérique des années 1930.
Little Katherine Johnson est un vecteur de bonne humeur, aux racines d'une mathématicienne qui ne doit pas rester inconnue.