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Lizy Vaudou - Le fragment d'âme

couverture de l'album Lizy Vaudou  - Le fragment d'âme

Éditeur : Jungle

Scénario : Maxime Fontaine, Robin Guillet

Genres : Fantastique, Science-Fiction

Public : De 3 à 15 ans

Prix : 12.95€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Lizy Vaudou - Le fragment d'âme

Une aventure d'esprits et de fantôme palpitante au coeur de la Louisiane !


Mes amis viennent de l’au-delà

Lizy Templet est appelée à la rescousse lorsque son oncle se fait voler un morceau d’âme par la sorcière Dyela Ata. La jeune adepte du vaudou va devoir se rendre au pays des morts… Un album au graphisme réussi, mais au scénario décevant.  

Lizy Templet, jeune mambo (prêtresse vaudou) arrive à Mansura, en Louisiane. Elle vient aider son oncle victime de la sorcière Dyela Ata. La terrible enchanteresse lui a volé un fragment d’âme. Aidée d’un jeune musicien tout juste rencontré, Lizy se rend dans le pays des morts pour arracher le morceau d’âme des mains de la sorcière. Tout semble pourtant trop simple : la magicienne se laisse aisément vaincre. À peine revenue du pays des morts, Lizy doit affronter la secte raciste Ordo qui menace la communauté afro-américaine. Et si tout faisait partie d’un plan plus vaste ?

On trouve plein de bonnes idées dans le scénario de Maxime Fontaine : le vaudou est un extraordinaire terrain de jeu, une méchante ténébreuse est un point plus que positif et la présence d’une secte raciste permet de mettre en lumière des sujets sociétaux essentiels. Si tous les ingrédients sont réunis, le récit n’en est pas moins plat.

Lizy Vaudou

Lizy Vaudou - Le fragment d'âme
© Jungle, 2023

Le vaudou, garant de belles scènes d’action, manque d’une part plus sombre. De manière générale, l’intrigue est assez lisse. Tout s’enchaine un peu trop vite, sans véritable enjeu. La secte Ordo, sorte de Ku Klux Klan composé de Mangemorts magiciens, aurait pu être un ennemi de taille : mais elle n’apparait qu’en deuxième partie d’album. Les dialogues sont maladroits et convenus. Le contraste entre modernité et tradition est bizarrement amené.

Le dessin de Robin Guillet porte la narration. Nourri d’influences manga, son trait semi-réaliste arbore grands yeux et nez fins. Beaucoup de codes du manga sont habilement utilisés dans le découpage : le fait de placer le visage du personnage au-dessus de sa bulle quand il est en contre-champ, ou encore le fait de styliser les bulles de certains protagonistes. La mise en couleurs est très belle : jouant sur les ombres et les lumières avec brio.

S’agit-il du début d’une nouvelle série ? Si oui, espérons que les prochains albums gagnent en profondeur et prennent davantage leur temps…

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