ZOO

Le perroquet

couverture de l'album Le perroquet

Éditeur : Piccolia

Scénario : JM Claude, Espé, Marcella GrassiDessin : Espé

Collection : Mini-Animaux

Genres : Récit de vie

Public : À partir de 1 an

Prix : 6.50€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le perroquet

Une première histoire sur les animaux pour découvrir le monde fascinant des animaux, un tout carton à découpe périmétrale à mettre entre toutes les mains des livres silhouettés en forme d'animaux avec des bords colorés et des pages épaisses


La critique ZOO sur l'album Le perroquet

Triste mais chargé d’espoir et de poésie, émouvant, frappant, renversant, Le perroquet attrape le lecteur par le cœur et ne le lâche plus. L’auteur nous ouvre les portes de son enfance passée auprès d’une mère malade et fait, par cette remémoration affective, sa catharsis.

Bastien a 8 ans et sa mère est atteinte de troubles bipolaires et de schizophrénie. Il est trop jeune pour décoder la maladie de sa mère. Entre tristesse, incompréhension et révolte, il se fait sa propre version pour ne pas se confronter directement à cette problématique d’adulte. Sa maman serait-elle un super héros en devenir ? C’est en tout cas ce qu’il raconte aux copains de l’école.

La maladie de sa mère envisagée par le prisme du regard d’enfant que l’auteur avait à l’époque donne toute sa force à cet ouvrage poignant de bout en bout. Organisé en courts chapitres, chacun prenant comme point de départ un élément spécifique menant à un souvenir (la chemise à ceintures pour parler de la camisole de force, l’es-tincteur...), Espé nous livre sa vie quotidienne auprès de ses grands-parents et son père, tous confrontés et dépassés par la maladie de sa mère.

Le trait précis et simple est efficace et rempli de pudeur. Deux tons de couleur se répondent liés à l’expression des sentiments : rouge sang lorsque la mère de Bastien est en crise, bleu lors des moments de calme et de joie. Une colorisation qui distancie ce récit intelligemment.


Espé avoue avoir mis trente ans à composer cet ouvrage et on le sent à toute l’émotion palpable à chaque page. Et, lorsque l’album dévoile l’explication de son titre, à la toute fin, c’est, comme le reste de l’ouvrage, déchirant.

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