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Shamisen

couverture de l'album Shamisen

Éditeur : Ankama

Scénario : Tiago Minamisawa, Guilherme PetrecaDessin : Guilherme PetrecaAuteur : Traducteur : Miriam Pais Elisio

Prix : 21.90€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Shamisen

Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen – instrument traditionnel japonais –, devient célèbre tant son art et la beauté de son chant touchent en plein cœur les habitants de la région. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa, l’un des yokai les plus célèbres du Japon, qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais.


La femme qui murmurait à l'oreille des dieux

En frôlant les cordes de son shamisen, Haru charme ceux qui l’écoutent. Chacun entend ainsi l’indescriptible murmure de la nature ou simplement le chuchotement des dieux qui s’arrêtent un instant pour l’écouter. Silence.

Vous appréciez les ambiances calmes et posées des contes asiatiques ? Découvrez cet album singulier, douce évocation de la musique traditionnelle japonaise. D’origine brésilienne, Guilherme Petreca et Tiago Minamisawa nous plongent dans un récit inspiré de la vie de Haru Kobayashi, une musicienne aveugle qui a pratiqué depuis son plus jeune âge, l’art du Shamisen, à travers le Japon du XXesiècle. Célébrée de son vivant comme l’un des trésors nationaux du Japon, cette modeste musicienne est ici présentée comme une jeune femme qui traverse le pays, affrontant les rigueurs de la nature en partageant la subtilité de ses mélodies qui transcendent tout ce qu’elle approche. Elle fait reculer la Mort, fait danser les divinités et tel Orphée, séduit grâce aux vibrations de son Shamisen.

Shamisen

© 2021 Guilherme Petreca, Tiago Minamisawa, and Pipoca & Nanquim. All Rights Reserved.

Murmures et pincements de cordes

Il n’est pas question ici d’aller se perdre dans les détails biographiques inutiles, mais plutôt d’appréhender des ambiances parfois contemplatives qui évoquent la liberté de l’artiste, la beauté de l’Art et la puissance du patrimoine folklorique. Haru voyage, se questionne sur la vie, la perception de ce monde qu’elle ne voit pas. Elle offre sa voix, transmet cette musique qui la transporte, qui la construit et nous entraîne dans un lent et magnifique périple chargé d’enseignements sur cette nécessité de vivre l’instant.

On referme cet album dans un soupir, touché par cette lecture.

Article publié dans ZOO Manga N°7 Mars-Avril 2023

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