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La Vie pleine de joie du triste chien Cornelius

couverture de l'album La Vie pleine de joie du triste chien Cornelius

Éditeur : Actes Sud

Scénario : Marc ToricesAuteur : Traducteur : Fernanda Rivera

Collection : BD

Prix : 29.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    2.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Vie pleine de joie du triste chien Cornelius

Cornelius est un chien naïf, lâche et sans doute dépressif qui travaille comme garçon d'entretien dans un centre sportif. Il est témoin de l'enlèvement d'Alspacka, la nièce de son patron. Alors qu'Alspacka tente de s'évader de sa prison. Cornelius, lui, entre dans une spirale d'actions malheureuses qui conduisent les détectives enquêtant sur l'affaire à penser que Cornelius est le ravisseur. Ce simple MacGuffin permet à Marc Torices de bâtir la structure narrative de son récit comme une anthologie de fanzine, magazine, journaux et qui convoque toute l'histoire graphique de la bande dessinée internationale. Les registres de langage accompagne la dramaturgie du récit. et fouille la psychologie de ses personnages.


La vie pleine de joie (et bien déjantée) du triste chien Cornelius

Cornelius est un drôle de chien. Naïf, peureux, un brin dépressif, il est agent d'entretien. Un jour, son amie Aslpacka se fait enlever sous ses yeux... En quatre cents pages, Marc Torices nous raconte les aventures un peu débiles de ce chien un peu looser dans une varité graphique hallucinante.

 

Un chien qui travaille comme agent d'entretien dans un centre sportif, ça ne court pas les rues. C'est pourtant la triste condition de Cornelius, un toutou froussard, naïf, dépressif et un peu bête. Un jour, son amie Aslapcka, qui est aussi la nièce de son patron, se fait kidnapper sous les yeux du chien placide. D'une lâcheté hors du commun, il tourne le dos au problème en pensant que tout finira bien par rentrer dans l'ordre. Allant jusqu'à saboter l'enquête, il va même réussir la prouesse d'attirer les soupçons sur lui.

Marc Torices signe un pavé décalé dont le scénario ne présente en réalité pas un grand intérêt. Toute le travail réside dans la façon dont il a construit ce épais volume. On y bascule dans l'univers des fanzines, de la presse underground et alternative, des strips de gare aux graphismes interpellants... C'est une mise en abîme permanente, à tel point qu'on en oublie parfois les maigres rebondissements d'une histoire, il faut bien le reconnaître, tirée par les cheveux.

Cornelius La vie pleine de joie du triste chien

Cornelius La vie pleine de joie du triste chien © Marc TORICÈS - Actes Sud

Les planches sont tour à tour des mosaïques de toutes petites cases, des découpages plus classiques et des pages qui laissent plus d'air et d'espace. L'auteur multiplie tellement les styles que c'en est confondant. On a presque parfois l'impression que plusieurs personnes travaillent en toile de fond.

Si La vie pleine de joie du triste chien Cornelius s'inscrit dans une nouvelle bande dessinée dont beaucoup de choses passent par le graphisme, il n'en reste pas moins que l'histoire est un peu trop légère pour tenir en haleine au long cours. Mais la kyrielle de styles graphiques et de mises en images attise la curiosité. De là à faire partie de la sélection du festival d'Angoulême 2025, il y a quand même un fossé.

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