Au cours de l’hiver 1916, dans une Russie en guerre, un homme étend de plus en plus son influence sur la famille royale : l’énigmatique Raspoutine. Homme de confiance de la tsarine Alexandra, celui que l’on surnomme le « Moine Fou » s’est déjà fait une réputation en raison de ses prétendus miracles et ses penchants dépravés. Il continue d’accueillir et de soigner les plus démunis dans sa résidence de Saint-Pétersbourg. C’est au cours d’une de ces séances qu’il va recevoir une jeune fille, Alissa. La fillette, qui doute de ses pouvoirs surnaturels, connaît son influence et lui demande d'intervenir pour empêcher que son père ne soit déporté ! Intriguée par son intelligence fulgurante, Raspoutine fera tout pour l’aider. Mais pendant qu’il œuvre à l’extérieur contre l'antisémitisme grandissant et la guerre qui affame la population, de sombres rumeurs circulent dans les couloirs du palais… Raspoutine est devenu nuisible....
Une Révolution nommée Raspoutine
Man, Satya Daniel, Hernàn Migoya
Éditeur : Glénat BD
Scénario : Hernàn MigoyaDessin : ManAuteur : Man, Hernàn MigoyaColoriste : ManTraducteur : Satya Daniel
Collection : 24x32
Genres : Historique
Prix : 15.50€
- ZOO
3.0Scénario
3.0Dessin
3.0
- Lecteurs
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Le synopsis de l'album Une Révolution nommée Raspoutine
De la perversité à la chute
Raspoutine, satyre manipulateur proche du tsar dans la Russie du début du XXe siècle, est un personnage lubrique effrayant. À travers l’histoire de la petite Alissa, cet album raconte la vie du « moine fou », mais peine à convaincre malgré un dessin abouti.
Les Russes l’appelaient « le moine fou », ou « Le Christ en miniature ». Raspoutine, Grigori Efimovitch de son vrai nom, était un satyre, un pervers manipulateur et lubrique assoiffé de femmes et de pouvoir. Un homme de réseau, puisque le tsar lui ouvrait grand ses portes. Et la tsarine aussi... Cet être abominable aux penchants dépravés avait un sexe hors norme dont il usait et abusait allègrement.
Une révolution nommée Raspoutine © Éditions Glénat, 2023
N’ayant pas froid aux yeux, la jeune Alissa vient à sa rencontre pour lui demander d’éviter à son père d’être déporté. Il faut dire que Raspoutine, pro-germanique et pro-juif, cultive des idées à contrecourant de son époque. C’est à travers l’itinéraire d’Alissa que le scénariste Hernán Migoya installe l’existence de Raspoutine, du sommet de sa perversité à sa chute. Mais le récit manque de contexte historique et peine à vraiment accrocher le lecteur, qui sait dès le départ que l’histoire ne peut que mal s’achever.
Le dessin, en revanche, est le point fort de cet album. Le trait vigoureux, les ombres soignées et les couleurs contrastées de Manolo Carot portent une histoire qui manque un peu de ressort. C’est d’autant plus dommage que le personnage de Raspoutine a déjà été abordé en BD dans une série en trois tomes de Tarek et Vincent Pompetti, parue aux éditions Emmanuel-Proust entre 2006 et 2008.
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