ZOO

Bela Lugosi

couverture de l'album Bela Lugosi

Éditeur : Glénat BD

Auteur :

Collection : 9 1/2

Genres : Roman Graphique

Prix : 22.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Bela Lugosi

Un Dracula plus vrai que nature : retour sur une légende de l'âge d'or Hollywoodien. C'est sous les traits blafards d'un vampire que le public découvre Bela Lugosi dans le film de Tod Browning en 1931. De son vrai nom Béla Blaskó, Lugosi incarne le comte Dracula comme personne avec un accent plus vrai que nature, celui de son pays d'origine, la Hongrie. Le charme opère et le film fait le tour du monde. Pour Lugosi, arrivé en Amérique avec 100 dollars et 10 mots d'anglais, c'est la consécration ! Mais que sait-on de la vie tumultueuse de ce comédien aussi volage que flambeur ? Né en 1882, Lugosi connaît le dénuement et la guerre avant que son charisme ne lui ouvre les portes du théâtre. Quand le communisme s'effondre en 1919 il est obligé de fuir : ce sera Vienne, puis Berlin et enfin les Etats Unis ! Les débuts sont difficiles mais en 1927 Lugosi a rendez-vous avec son destin : il monte sur les planches à Broadway pour jouer... Dracula ! Ce rôle lui colle à la...

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La critique ZOO sur l'album Bela Lugosi

Béla Lugosi fut le Dracula des films d'autrefois puis une référence pour les Gothiques. La BD biographique nous plonge avec une réussite certaine dans la vie de l'acteur qui se rêvait flamboyant. Entretien avec un vieux vampire.

Béla Lugosi n'est plus que l'ombre de lui-même. Il ne quitte plus son domicile et survit entre piqûres de morphine et bouteilles d'alcool. Quand un jeune fan vient à sa rencontre, tout tremblant, il a du mal à voir la réalité derrière le mythe. Après le succès dans les années 30 grâce à des films qui peuvent sembler kitsch aujourd’hui, la carrière de Lugosi s’est étiolée avant de finir avec quelques films d’Ed Wood et divers caméos dans les années 50. Mais il n’est pas oublié pour autant et a eu pour la suite une certaine aura dans les milieux gothiques. 

Philippe Thirault utilise la bonne vieille ficelle du récit raconté à un tiers pour habiller ses flashbacks sur la destinée de «  Dracula » et il a bien eu raison : la magie prend, on se laisse embarquer dans la vie de cet homme fantasque, cabotin, séducteur, excessif, pas franchement sympathique mais finalement attachant. Preuve que le propos est bien mené. Le vieil acteur n'a pas le recul pour comprendre qu'il a creusé de lui-même sa propre tombe cinématographique (quelle ironie, pour un vampire !). Aussi c’est son ex-femme qui parle au jeune cinéphile pour lui.

Béla Lugosi

Béla Lugosi
© Philippe Thirault, Marion Mousse - Glénat

Le dessin de Marion Mousse évoque les films d'avant-guerre, et ce n'est sans doute pas un hasard. Son style expressionniste usant d'un habile lavis permet de se projeter aisément dans l'ambiance trouble des histoires de vampire, mais surtout dans la vie plus tragique que flamboyante de Lugosi. La couverture illustre bien le propos : Lugosi EST un vampire ; du moins il n’a pas su faire grand-chose d’autre et ne semble heureux qu’en endossant ce rôle. 

Cet album semble confirmer une inflexion apportée à la collection 9 1/2, après le déjà très réussi Tati et le film sans fin. Certains volumes précédents manquaient de corps. Ici, nous sommes loin de la biographie résumée comme une page Wikipédia. Il y a vraiment de la chair. Et dans cette chair, un sang chaud coule. De quoi plaire aux vampires...


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