Desberg et Corboz sur les rivières du passé: thriller uchronique
Stephen Desberg sait aussi être là
11 février 2021
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Stephen Desberg, Colette Vercouter, Bernard Vrancken
Éditeur : Daniel Maghen
Auteur : Stephen Desberg, Bernard VranckenColoriste : Colette Vercouter
Genres : Historique
Prix : 29.00€
Scénario
3.0Dessin
5.0À travers la quête d'un archéologue se déroulant de 1936 à 1942 entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen -Orient, les auteurs proposent une interprétation de la création de l'État d'Israël.
La bande dessinée commence en 1936, en Italie, alors qu'Alexandre Dreuil travaille sur un site de fouilles archéologiques. Pendant ce temps, sa femme, Maya, est assassinée par les fascistes. Une seule pensée le nourrit désormais : se venger. Pour échapper à ceux qui ont découvert ses intentions, il se réfugie au Vatican auprès de son ami, l'évêque Tertullio. Ce dernier, dans le but de l'éloigner de l'Italie, lui confie une mission d'enquête sur Flavius Josèphe, un historien juif du premier siècle. Au cours de ses recherches, le héros fait la rencontre d'Esther, une musicienne juive allemande que sa famille a poussée à l'exil et qui a trouvé refuge en Palestine. Constatant que les nazis ont exterminé sa famille, elle rejoint un groupe de combatants russes.
Les deux auteurs, qui collaborent depuis de nombreuses années, ont notamment produit ensemble les séries Le Sang Noir et IRS. Cette fois-ci, Stephen Desberg signe une histoire en un seul volume de 180 pages offrant un récit d'aventure mêlé à une fresque historique. Le sujet est captivant, tout comme les lieux et le contexte. Le rythme peut parfois sembler un peu lent, et le lecteur peut être désorienté lors des transitions entre les scènes, mais l'histoire est ambitieuse et le résultat est globalement réussi.
Le dessin de Bernard Vrancken est à son apogée. Les planches sont magnifiques et bénéficient d'une édition de qualité. La mise en couleur se marie parfaitement avec le dessin et ajoute souvent de la profondeur à l'image grâce à des arrière-plans peints, sans traits. Plusieurs grandes fresques d'une ou deux pages viennent aérer le récit, offrant ainsi au dessinateur l'opportunité d'exprimer tout son talent. Le découpage des planches est soigné, reflétant l'expérience acquise par Bernard Vrancken au cours de ses nombreuses années de bande dessinée.
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