ZOO

Les trois boucs bourrus

couverture de l'album Les trois boucs bourrus

Éditeur : L'école des loisirs

Dessin : Jon KlassenAuteur :

Collection : Pastel

Prix : 15.00€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Les trois boucs bourrus

Il était une fois un pont. Et sous ce pont vivait un terrible troll qui était quasiment mort de faim quand… Clip clop ! Clip clop ! un petit bouc bourru s’est avancé. Le troll a bondi sur ses pieds et s’est écrié : « Qui ose franchir mon pont ? » Apercevant le petit bouc, il s’est mis à danser de joie : « J’adore le bouc ! Du bouc au déjeuner, du bouc au dîner, mon petit bouc, je vais te manger ! »


La critique ZOO sur l'album Les trois boucs bourrus

Quel plaisir de retrouver ce duo d’artistes qui fonctionne si bien ! Après nous avoir raconté les aventures de Carré, Triangle et Rond, Mac Barnett et Jon Klassen s’emparent cette fois-ci d’un grand conte populaire norvégien, dont ils en détournent la fin avec humour pour mettre un terme une bonne fois pour toutes à cet horrible troll.

Il était une fois un pont, et sous ce pont vivait un troll. Un troll horrible, dégoûtant, sale, mais par-dessus tout, affamé. Alors quand passe sur ce pont un petit bouc tout peureux et tout tremblant, le troll se dit que voilà enfin son repas livré. Mais c’était sans compter sur la malice de ce petit caprin et de ses frères qui vont suivre.

Les trois boucs bourrus

Les Trois Boucs bourrus © L'École des loisirs, 2023

Les auteurs nous entraînent dans un conte randonnée savoureux, en compagnie d’un troll répugnant, mais quelque peu poète sur les bords. Le rythme est chantant et entraînant, ponctué de rimes étonnantes. Le récit prend ses distances avec le conte traditionnel en proposant une version différente dans laquelle le troll finit dans… Mais chut, ne dévoilons pas la fin ! On retrouve dans cette version beaucoup de dialogues très drôles, à l’instar des autres albums de Mac Barnett, rendant le texte vivant et propice à une lecture à voix haute.

Les pages de l’album se voient divisées dans leur hauteur, laissant la partie supérieure blanche accueillir le texte tandis que la partie inférieure est occupée par l’illustration. La tension monte de page en page alors que l’illustration prend de plus en plus de place grignotant l’espace de texte. Les dessins de Klassen sont encore une fois magnifiques, si expressifs et peu ragoûtants. Les cadrages sont, quant à eux, très cinématographiques et apportent un véritable dynamisme au récit.

Voici une version des Trois Boucs bourrus très réussie, répugnante à souhait, drôle et avec une fin détournée jubilatoire.

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