Après quelques jours de villégiature, Kathleen et Gérard, son compagnon, embarquent dans un train auto-couchettes en direction de Bruxelles. Elle y fait la connaissance de Annelore, une violoniste allemande. Les deux femmes sympathisent et conviennent de se retrouver lors du repas. Le soir, alors que Kathleen et Gérard ont rejoint le wagon-restaurant, le train s'arrête brusquement. Quelqu'un a déclenché le signal d'alarme. Kathleen a un pressentiment et part à la recherche de la musicienne. Elle est introuvable, et a laissé son précieux violon dans sa cabine. Kathleen récupère le violon et s'interroge. Que cache la disparition de la jeune Allemande ? Désireuse de lui restituer le violon, Kathleen va mener l'enquête à Berlin-Est, alors que l'on y érige le mythique mur séparant l'Est et l'Ouest. Mais pourquoi des agents de la Stasi épient-ils ses moindres faits et gestes ?
Berlin 61
Baudouin Deville, Bérengère Marquebreucq, Patrick Weber
Éditeur : Editions Anspach
Dessin : Baudouin Deville, Bérengère MarquebreucqAuteur : Baudouin Deville, Patrick Weber
Collection : BERLIN
Genres : Historique
Prix : 15.50€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
4.0 - 5.02 notes pour 1 critique
Le synopsis de l'album Berlin 61
Berlin 61
Ce cinquième opus de la saga Kathleen nous plonge au cœur de la Guerre froide à Berlin, juste après la construction du mur. Notre héroïne se retrouve impliquée dans une intrigue où les services secrets est-allemands et belges tentent de la manipuler.
En septembre 1961, Kathleen rentre de ses vacances à Fréjus en compagnie de Gérard, son amant. Ils empruntent le train de nuit en direction de Bruxelles. Durant le trajet, Kathleen fait la rencontre d'Annelore Schmidt, une musicienne allemande qui suscite sa sympathie, bien que cette dernière semble effrayée. Au cours de la nuit, le signal d’alarme est actionné, et la jeune femme disparaît mystérieusement. Kathleen retrouve son violon, qu'elle conserve. À l'intérieur de l'étui, elle découvre l'adresse de la propriétaire disparue. De retour dans la capitale belge, les services secrets est-allemands lancent une traque contre Kathleen, installant même un micro dans son appartement. Déterminée, la jeune femme décide de se rendre à Berlin pour retrouver Annelore.
Berlin 61 © Patrick Weber, Baudouin Deville - EditionsAnspach
Baudouin Deville, artiste belge, dessine dans un style ligne claire, rappelant celui de Jacobs. Ce choix graphique s'accorde avec l'époque de la série, s'étalant des années 40' aux années 60'. Les véhicules et les décors sont réalisés de manière impeccable tels une BMW Isetta ou une Caravelle reproduites de façon ultra-réaliste. Le dessinateur affectionne également représenter des éléments d'architecture et de la vie quotidienne de l'époque, comme le cinéma L'Aiglon diffusant "Breakfast at Tiffany’s" en arrière-plan d'une case, ou encore le théâtre royal où Kathleen se rend pour assister au Boléro de Ravel chorégraphié par Maurice Béjart. L'œuvre regorge de références sympathiques.
Le scénario de Patrick Weber évoque les films d'espionnage d'Hitchcock, notamment la séquence dans le train couchette rappelant "La mort aux trousses". L'intrigue est habilement construite, reposant sur la rivalité entre l'Est et l'Ouest de l'époque. Les références à l'actualité de l'époque contribuent au succès de la série, offrant au lecteur une immersion dans les années 60.
Le classicisme du graphisme, en parfaite adéquation avec les scénarios typiques de cette période, constitue l'un des atouts majeurs de cette série. Le prochain épisode est situé en 1965, le lecteur est impatient de voir sur quels évènements de cette année charnière l’intrigue s’appuiera.
Commentaire et critiques (1)
5.0
Passionnant. scénario emportant, dessins simples mais fantastiques (comme d'hab). Aventure, espionnage, tout bien réussi
Le 11/11/2023 à 17h53
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