ZOO

Wahkan

couverture de l'album Wahkan

Éditeur : Dupuis

Auteur : Coloriste : Piky Hamilton

Genres : Polar / Thriller

Prix : 15.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs3.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Wahkan

Paris, 1889, alors que l'exposition universelle bat son plein, un mystérieux tueur en série sévit dans les hauteurs de la tour Eiffel, joyau de la capitale française. Le gouvernement tente d'étouffer l'affaire pour ne pas perturber les célébrations, nuire aux affaires en cours ou pire encore, fermer définitivement le monument qui ne fait déjà pas l'unanimité du gotha parisien. La jeune inspectrice Eléonore Kowalski va devoir compter sur l'aide de Jules Castignac, une nouvelle recrue fraîchement diplômée et un tantinet excentrique si elle veut débusquer le coupable avant que la malédiction de la grande dame de Paris ne fasse les choux gras de la presse à scandale. Plutôt que de suivre les recommandations de son irascible supérieur hiérarchique, Eléonore va suivre son instinct et embarquer son nouveau collègue dans une traque à mille à l'heure au coeur de la ville lumière. Des sombres ruelles au Jardin d'Eden, un claque tout ce qu'il y a de plus distingué,...

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La critique ZOO sur l'album Wahkan

Une course-poursuite qui démarre sur les hauteurs de la tour Eiffel et qui se poursuit dans un Paris discrètement steampunk. Un tueur sévit. Un récit speed et volontairement abracadabrant avec quelques fulgurances.

1889, c’est l’exposition universelle de Paris, avec en vedette la tour Eiffel. Mais une série de meurtres y a lieu, menaçant de faire fuir les visiteurs ! Ce XIXème siècle est assez suspect : il suffit de regarder la coiffure bicolore de l’inspectrice Eléonore Kowalski ou celle de Jules Castignac, la nouvelle recrue, avec ses dreadlocks. Kowalski est une femme flic. Pas commun, à l’époque. En plus, elle est en avance sur son temps : elle dit « Amérindien », et non pas « Indien » ; et elle parle de « tueur en série », expression qui est apparue sept ou huit décennies plus tard… 

Wahkan

Wahkan
© Cossu, L'hermenier, Sentenac - Dupuis

Puis quand on voit les carrosseries des voitures ou les gros pistolets, on en a cette fois la certitude : il s’agit d’une uchronie aux (légers) accents steampunk. À partir de là, on peut se laisser porter par l’histoire écrite par Maxe L’Hermenier, assez échevelée, qu’il ne faut pas trop prendre au sérieux. L’enquête mène Kowalski et Castignac sur un terrain dangereux. Et le fantasque Castignac est-il réellement celui qu’il prétend être ? Quel est son lien avec Buffalo Bill ? Cette dernière question peut surprendre, mais les chemins de traverse pris par l’histoire aussi !

Wahkan

Wahkan
© Cossu, L'hermenier, Sentenac - Dupuis

Alexis Sentenac est associé au virtuose Brice Cossu pour le dessin de cet album, comme c’était déjà le cas sur Le triomphe de Zorglub et sur Goldorak. Cela donne un graphisme pêchu. Le style indique ici que c’est quand même surtout Sentenac qui tient le crayon. L’influence du manga se fait parfois particulièrement ressentir, quand les personnages sous le coup d’une émotion sont représentés de manière caricaturale, le temps d’une case. Les relations entre Eléonore et Jules sont d’ailleurs parfois excessivement exacerbées. 

L’album se présente sous la forme d’un one-shot, mais si suffisamment de lecteurs apprécient cette aimable fantaisie, on pourrait bien avoir droit à une suite en Amérique… 


L'actualité autour de l'album Wahkan

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