Bukowski. Charles. Ou Hank. L’écrivain, le poète, l’ivrogne, le vagabond. Sa vie s’est écoulée à la manière d’un robinet qui fuit… un robinet qui n’a jamais vraiment fonctionné correctement. Auteur en prose comme en vers, en dehors de tout courant littéraire, le vieux dégueulasse a écrit pendant toute la durée de sa vie et nous laisse une œuvre unique, miroir à peine déformant d’une vie chaotique et alcoolique, faite de liqueur et d’encre.
Bukowski, de liqueur et d'encre
Michele Botton, Martin Boujol, Letizia Cadonici, Francesco Segala
Éditeur : Petit à petit
Dessin : Letizia CadoniciAuteur : Michele Botton, Letizia CadoniciColoriste : Francesco Segala
Collectif : Martin Boujol
Collection : PAP.BIO EN BD
Prix : 19.90€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
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Le synopsis de l'album Bukowski, de liqueur et d'encre
Bukowski, un poète maudit, mais surtout un génie
Alcool, femmes, paris et écriture : ce sont les quatre activités qui, poussées à l’extrême, ont rythmé la vie de l’écrivain Charles Bukowski. Grâce à lui, l’Amérique populaire, celle des ouvriers et des bas-fonds, a un visage. Cet album lui rend hommage.
En 1978, sur le plateau de l’émission Apostrophes animée par Bernard Pivot, un écrivain américain, mal rasé et aux cheveux longs, s’enfile des bouteilles de blanc en direct. Devenant de plus en plus outrancier, il provoque l’agacement des autres invités, dont Cavanna, qui lui demande de la boucler. Une partie de la France vient de faire la connaissance de Charles Bukowski.
Mais bien avant de plonger dans l’œuvre du poète et écrivain d’outre-Atlantique comme lui plongeait chaque jour dans son verre de bière, de vin rouge et de whisky, revenons sur ce qui l’a construit.
Une enfance compliquée
Avant d’offrir au monde entier sa prose et sa poésie uniques dans Le Ragoût du septuagénaire, ses Contes de la folie ordinaire ou son Journal d’un vieux dégueulasse, il a d’abord eu une enfance compliquée : « Pour faire court, j’ai vécu une putain d’enfance malheureuse et tourmentée » : c’est la première phrase de cette brillante BD qui lui rend hommage. L’alcool, qu’il découvre adolescent, sera son compagnon quotidien et le réceptacle de ses problèmes.
Bukowski, de liqueur et d'encre © petit à petit, 2024
Une vie…
À 35 ans, un grave ulcère devrait l’empêcher de continuer. Mais contre l’avis de son médecin, il continue à boire quotidiennement. À multiplier les conquêtes, miser sur les chevaux et écrire, écrire, écrire. Postier pendant une quinzaine d’années, un métier qu’il conchie et dont chaque nouvelle journée est une souffrance, sa rencontre avec l’éditeur John Martin va profondément changer le cours de son existence : il se livre entièrement à l’écriture. Post office, son premier roman, sera le premier d’une longue série d’écrits : prose, recueils de poèmes, nouvelles puis, plus tard, des scénarios pour Hollywood.
Bukowski a apporté la poésie à la classe ouvrière. Il a rendu la littérature populaire et accessible au plus grand nombre. Cette bande dessinée, au récit aiguisé et au graphisme anguleux, raconte cette vie de débauche et d’écriture dans un dessin vivant, plein d’élan. Un texte bourré d’humanité. Bourré tout court, comme sur le plateau d’Apostrophes.