ZOO

On va tous crever

couverture de l'album On va tous crever

Éditeur : Helvetiq

Dessin : Tobias AeschbacherAuteur : Traducteur : Helvetiq

Collection : Ebullition

Genres : Roman Graphique

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album On va tous crever

Des escrocs qui se partagent des billets de banque. Un solitaire qui espionne sa voisine. Un vieux monsieur qui offre un gâteau. Un chat roux... Quand un trio de malfrats à la recherche d'une urne funéraire volée pénètre dans l'immeuble où résident tous ces personnages, celui-ci se fait le théâtre d'un ballet macabre où s'échangent coups de poings, tirs de balles et déclarations d'amour. Dans la veine d'un film de Tarantino, ce roman graphique du primo auteur Tobias Aeschbacher marie humour noir, situations absurdes et une once d'introspection profonde. Guidés par la bêtise, une morale décalée, des actes de violence impulsive et une cascade d'imprévus, les protagonistes se révèlent étonnamment vulnérables et dérisoires face à l'inexorable échéance qui les guette. La promesse d'un moment de lecture qui, lui, finira bien.


La critique ZOO sur l'album On va tous crever

Vous aimez l’univers de Tarantino, les romans noirs et les histoires de gangsters ? Alors plongez sans plus attendre dans On va tous crever, le premier roman graphique de Tobias Aeschbacher, dans lequel malfrats, petits voleurs amateurs, retraités amoureux, dealers et chat roux vont partager un même destin absurde.

Tout commence par trois malfrats pas très fut-fut, mais bien armés, débarquant dans un petit immeuble à la recherche d’un objet qu’on leur aurait dérobé. Après quelques tergiversations, les voilà qui débarquent en trombe dans ce fameux appartement 12, censé héberger le fameux vase volé. Mais ce qu’ils vont trouver ne correspond pas tout à fait à leurs attentes. Commence alors un ballet macabre dans lequel les protagonistes semblent tous plus instables ou fous les uns que les autres. Coups de poing, tirs de balles, empoisonnement ou encore fumées de haschich s’enchaînent sans répit, avec tout de même au centre une petite dose d’amour et de tendresse.

On va tous crever

On va tous crever © Helvetiq, 2024

On va tous crever est une pépite d’humour noir et d’absurdité. Porté par des dialogues savoureux et une construction narrative originale, ce roman graphique nous plonge dans une histoire totalement délirante dans laquelle tous les personnages se retrouvent liés bien malgré eux par un mystérieux vase. Rebondissements et imprévus en cascade, à la manière d’un effet papillon, vont sceller leurs destins tragiques. Sous cet aspect comique, se dresse aussi un portrait de la fragilité humaine, de la bêtise et de la méchanceté et des choix quelque peu discutables qui en découlent. Malgré leurs airs un peu niais et mauvais, les personnages s’avèrent tous attachants, touchants par leurs faiblesses et leurs défauts. On rit, jaune parfois et on ne peut se détacher de l’album avant la dernière case.

Les tons du récit sont assez doux, vieux rose, beige, ou gris clair, et seul vient détonner le rouge vif du sang qui jaillit régulièrement. Le dessin vif et nerveux, très efficace, nous entraîne dans un univers cinématographique un peu vieillot du plus bel effet qui sied parfaitement au ton de l’histoire.

Cynique, ironique et vif, ce premier roman graphique est une vraie réussite !

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