ZOO

Audrey Hepburn - Un ange aux yeux de faon

couverture de l'album Audrey Hepburn  - Un ange aux yeux de faon

Éditeur : Glénat BD

Auteur :

Genres : Roman Graphique

Prix : 22.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Audrey Hepburn - Un ange aux yeux de faon

Une icône sans fard Née en Belgique en 1929, élevée dans la noblesse qui sied à son rang, rien ne prédestinait Audrey Hepburn à devenir une icône du cinéma, et l'une des plus adulées du 20e siècle. Durant son enfance marquée par la guerre, la résistance et les déménagements, elle n'avait qu'un rêve : devenir danseuse classique. Repérée par un heureux hasard en 1948 pour un petit rôle au cinéma elle aimante déjà la caméra de ses grands yeux noirs. Obligée de renoncer à sa passion pour la danse à cause d'une santé fragile, c'est le cinéma qui lui fera les yeux doux. Après le film Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer (1951), Audrey Hepburn est choisie pour le rôle de Gigi à Broadway ! Sa prestation dans cette adaptation du roman de Colette lui ouvrira les portes des studios hollywoodiens. A seulement 24 ans, c'est la consécration avec l'Oscar de la meilleure actrice pour le chef-d'oeuvre de William Wyler Vacances romaines en 1953. Son visage d'ange...

Lire le synopsis

Audrey Hepburn, un ange aux yeux de faon

Cette biographie d’Audrey Hepburn offre aux lecteurs l’opportunité d’explorer ou de revisiter de nombreux chapitres intéressants de la vie de cette icône du XXe siècle. Ce qui ressort particulièrement de cet ouvrage, c'est son esprit avant-gardiste et altruiste.

Edda Hepburn Ruston voit le jour le 4 mai 1929 à Bruxelles, fille de la baronne néerlandaise Ella van Heemstra et de l’homme d’affaires britannique Joseph Victor Anthony Ruston. Elle a deux demi-frères issus d’un précédent mariage de sa mère. Son père, se prévalant d’une ascendance avec James Hepburn, troisième époux de Marie Stuart, se plaît à combiner ces deux noms de famille, se faisant ainsi appeler Hepburn-Ruston. Ce nom est celui déclaré aux autorités belges à la naissance de sa fille.

Audrey HepburnAudrey Hepburn © Glénat

Peu après, la famille s’installe aux Pays-Bas, où Audrey passe une grande partie de son enfance, épanouie, jouant avec ses frères, et chevauchant régulièrement son poney, Tulipe. Par la suite, à l’instar de nombreux enfants britanniques de l’époque, elle est envoyée en pension en Angleterre. Sa mère, soucieuse de son intégration, décide alors qu’elle porterait un prénom anglais : Audrey. Ses parents, restés sur le continent et proches de l’idéologie nazie, auront même l'occasion de rencontrer Hitler à Nuremberg lors d'un événement.

Audrey Hepburn

Audrey Hepburn © Glénat

Cette biographie, succédant à celle d’Eileen Hofer et de Christopher, publiée en juin dernier, met en lumière des moments clés de la vie de la star, révélant entre autres le passé fasciste de son père. L’ouvrage suit Audrey Hepburn à travers les moments déterminants de sa carrière artistique ainsi que dans sa vie personnelle. Jean-Luc Cornette dépeint une femme à la fois naïve et déterminée. On y découvre également sa santé précaire, qui l'a contrainte à plusieurs pauses dans sa carrière pour récupérer. Les épisodes sélectionnés par l'auteur dévoilent une perspective cohérente de l'actrice, assemblés avec soin pour conférer une unité globale au récit.

Agnese Innocente mène une carrière active dans son Italie natale et aux États-Unis, où elle collabore avec Disney. Elle est relativement nouvelle en France, puisque cet ouvrage est  sa deuxième bande dessinée publiée dans la langue de Molière. Son style graphique, épuré et délicat, s’harmonise idéalement avec le récit. Passionnée de contes, elle représente souvent ses personnages avec de grands yeux expressifs, capables de véhiculer une gamme d’émotions en quelques coups de pinceau. Elle parvient à donner vie à des célébrités dans un style personnel, tout en conservant leur caractère reconnaissable. L’encrage, d’une grande finesse, est vraisemblablement réalisé à la tablette graphique. Les couleurs, également numériques, bien qu’acceptables, manquent parfois de nuance.

En somme, cet album offre un regard intéressant sur l'une des plus grandes stars du siècle dernier.  

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants