Sophia Stromboli est capitaine des carabiniers à Palerme. Un paradoxe pour la fille de Gino Stromboli, influent mafieux abattu par la police alors qu'elle n'avait que dix ans. Célibataire, elle vit chez sa grand-mère, qui n'a qu'une idée en tête, la marier ! Hélas pour elle, Sophia n'a que faire des garçons. Pour compléter le tableau, elle est atteinte d'une anomalie génétique rare : la nyctalopie. Par un beau matin de juillet, le cadavre d'une jeune femme est retrouvé sur une plage idyllique de Sardaigne où Sophia a été mutée suite à une sombre affaire. La capitaine des carabiniers trouve sur la victime une photo d'elle en uniforme prise un an avant sa mutation... Avec Sophia Stromboli, André Taymans et François Walthéry délaissent le temps d'une histoire leurs héroïnes respectives pour nous proposer une enquête haletante et tonitruante qui fera date !
Sophia Stromboli dans Ciao poulette !
Johanna Taymans, André Taymans, François Walthéry
Éditeur : Editions du Tiroir
Scénario : André TaymansDessin : François WalthéryAuteur : Johanna Taymans, André Taymans, François Walthéry
Genres : Polar / Thriller
Prix : 15.00€
- ZOO
3.5Scénario
3.0Dessin
4.0
- Lecteurs3.51 note pour 0 critique
Le synopsis de l'album Sophia Stromboli dans Ciao poulette !
La critique ZOO sur l'album Sophia Stromboli dans Ciao poulette !
Un album au format à l’italienne pour cette série B se passant en Italie. Un prétexte pour deux solides artisans de la BD belge, Taymans et Walthéry : travailler ensemble, dessiner de jolies femmes dans une ambiance de polar à l’ancienne !
Recette italienne dont les ingrédients font penser au cinéma français des années 70, tendance polar. Un garde du corps sosie de Lino Ventura, un tueur, Midas, au nom évoquant Minos dans Peur sur la ville, le titre faisant un clin d’œil à Adieu poulet… L’héroïne, Sophia Stromboli, a un physique à la Béatrice Dalle, époque 37,2° le matin. Ce qui convient bien à François Walthéry, aimant dessiner des femmes pulpeuses. L’album est dessiné à quatre mains avec son compère André Taymans, à l’origine du projet. Aussi Sandra, la petite amie blonde de la brune Sophia, est plutôt une femme « à la Taymans ». À chacun son héroïne !
Le début de cette histoire a été publié dans le magazine L’Aventure. Se demandant comment conclure ces péripéties imaginées au départ par Taymans seul, les auteurs ont appelé à la rescousse la fille de ce dernier, Johanna Taymans. Le résultat se laisse lire facilement. Il y a un côté parodie d’épisode de série TV. Pas mal de ficelles sont utilisées pour faire avancer l’intrigue.
Sophia Stromboli © Éditions du Tiroir, 2024
Il est amusant de voir un style graphique faisant la synthèse entre le dessin de Walthéry et celui de Taymans. Tous les deux dessinent dans un style semi-réaliste, mais le trait du premier est naturellement plus souple que celui du second. Ici, le travail de Taymans prévaut dans certaines cases alors que dans d’autres c’est celui de Walthéry. Au global, la composition des images est à la fois plus claire et plus classique que dans les planches habituelles de ce dernier.
L’amateur éclairé tentera de faire la part des choses. Pour l’aider, en fin d’album, est proposé en bonus un dossier illustré donnant des explications sur le making of : Taymans fait les crayonnées et Walthéry les retravaille parfois avant de faire l’encrage auquel il ajoute sa patte. Sophia Stromboli est de la BD détente assumée. Les amateurs de Walthéry et/ou de Taymans auront plaisir à ajouter cet album à leur bibliothèque.
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