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Fassbinder - L'homme qui voulait qu'on l'aime

couverture de l'album Fassbinder - L'homme qui voulait qu'on l'aime

Éditeur : Glénat BD

Auteur :

Collection : 9 1/2

Genres : Roman Graphique

Prix : 25.50€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    1.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

La critique ZOO sur l'album Fassbinder - L'homme qui voulait qu'on l'aime

Cet album s’insère dans la collection 9 ½ consacrée aux monstres du cinéma. Cette fois, Noël Simsolo, le spécialiste du septième art, s’attaque à un des réalisateurs allemands les plus connus : Rainer Werner Fassbinder.

Né en 1945 dans l'Allemagne d'après-guerre, Rainer Werner Fassbinder a grandi à Munich. Déjà enfant, il rédigeait des pièces de théâtre et passait son temps dans les salles obscures. Malgré son refus des écoles de cinéma, il s'est imposé comme l'un des réalisateurs les plus prolifiques de son époque, signant plus de 40 longs-métrages en seulement 13 ans, tout en collaborant régulièrement avec une troupe de comédiens fidèles. Revendiquant ouvertement sa bisexualité, il a épousé Ingrid Caven tout en mettant en scène ses relations masculines à l'écran. Acteur, scénariste et metteur en scène, Fassbinder a travaillé à un rythme effréné à partir des années 70. Son cinéma, chargé d'engagement, explore l'histoire allemande, mais se distingue surtout par ses portraits de femmes saisissants. Ses héroïnes, tour à tour victimes ou objets de désir, captivent l'écran. Influencé par le mélodrame hollywoodien de Douglas Sirk, Fassbinder expose sans détour la cruauté des émotions et célèbre les femmes à travers son objectif.

Fassbinder

Fassbinder © Glénat BD

Noël Simsolo, grand amateur de cinéma est un habitué des biographies en BD. Pourtant, dans cet album, il semble être passé à côté du sujet. Les scènes se suivent sans fil conducteur et le lecteur se perd. L’intrigue manque de structure et d’explications qui auraient pu justifier le caractère de ce génie cinématographique. Fassbinder apparaît parfois comme un véritable salaud mais on ne peut comprendre pourquoi… Il faut s’accrocher pour aller au bout de l’ouvrage.


Stefano d’Oriano, dessinateur napolitain, publie sa première BD en France. Son trait assez particulier s’apparente à celui de certaines BD US des années 70. Il colle bien avec le thème et l’histoire. Il se sort correctement de l’exercice mais malheureusement n’arrive pas à combler les maladresses de l’histoire. Parfois même il rajoute de la confusion avec des personnages se ressemblant ou des changements de tenue vestimentaires de certains protagonistes sur une même séquence.

Bref, un album dont on peut se passer…

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Commentaire et critiques (1)

Merci Yann pour cette critique. Rare chez Glénat qu'un album soit ressenti comme aussi décevant.

Le 14/05/2024 à 20h30