Après les deux premiers tomes, voici La Planète des chats, dernier volet de la trilogie en BD de l'œuvre de Werber. Loin des Fourmis, ce n'est pas ce que l'auteur de SF a fait de mieux. Mais cette mise en images par Naïs Quin permet de passer un bon moment avec des chats qui parlent et veulent sauver leur planète, envahie par les rats.
Bastet, reine des chats européens, a fui le vieux continent pour rejoindre l'Amérique : l'Europe est envahie par les rats. Surprise en arrivant dans la Grande Pomme : ces sales rongeurs ont pris possession de la statue de la Liberté et plus la moindre trace humaine en ville. Bastet et sa bande entrent en contact avec les derniers survivants et s'organisent pour lutter contre les rongeurs...
La Planète des chats © Albin Michel BD
Le dernier volet de la trilogie de Bernard Werber sur les chats, adaptée en BD par
Pog et dessinée par
Naïs Quin, vient achever une histoire de science-fiction dont le célèbre auteur des Fourmis a le secret, même si ce n'est franchement pas ce qu'il a écrit de mieux. Cette trilogie, dans laquelle on s'immerge rapidement grâce à un scénario fluide et un dessin qui colle parfaitement à l'univers werberien, permet somme toute de passer un agréable moment.
La Reine Bastet aura-t-elle le leadership suffisant auprès des autres félins pour venir à bout de ses maudits rats qui occupent New York. Qu'adviendra-t-il de ses compagnons de fortune et des hommes qui les accompagnent ? Ils ont bien compris que, sans la dextérité et la vivacité de nos amis félins, ils ne pourront pas s'en sortir seuls : la Terre est désormais entre les mains d'animaux. Est-ce que ce n'est finalement pas ce qui nous pend au nez si on continue à déconner à pleins tubes avec la planète ? Allez savoir.