ZOO

Le Feu et la Glace

couverture de l'album Le Feu et la Glace

Éditeur : Futuropolis

Auteur :

Collection : Albums

Genres : Historique

Prix : 20.00€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le Feu et la Glace

Le 17 juin 1929, à Berlin, Georg Wilhelm Pabst commence le tournage du Journal d'une Fille Perdue avec Louise Brooks qui sympathise avec Marlene Dietrich qui leur rend visite. Une amitié-rivalité nait entre les deux jeunes femmes. Kurt Weill, qui est à Paris, appelle son ami Pabst. Il lui parle d'une chanteuse et comédienne noire extraordinaire, Adelaide Hall. Il faut qu'il la rencontre. Pabst pense tout de suite à un film avec elle et Louise. Mais Louise repart après le tournage aux Etats-Unis. Son billet sur le S. S. Homeric au départ de Cherboug est réservé le 31 juillet. Alors, Weill et Pabst s'organisent. Ils mettent Bertold Brecht à contribution avec qui Weill a écrit et composé L'Opéra de Quat'Sous, l'année précédente. Il doit écrire un scénario en un mois qui doit pouvoir être tourné en 6 jours. Lorsque le tournage s'achève, Pabst, Brooks et Dietrich et son chef opérateur, Allgeier, le scénario de Brecht sous le bras, sautent dans un train pour...

Lire le synopsis

La critique ZOO sur l'album Le Feu et la Glace

Reflet de la fin des années folles, Le feu et la glace est un hommage un peu tiède au cinéma allemand le temps d’un tournage, avec des actrices qui profitent de l’espace de liberté alors offert pour aimer et vivre leur vie, tout simplement.

    1929. Nous sommes entre deux mondes, celui du cinéma muet et celui du cinéma parlant ; mais aussi la fin du cinéma allemand expressionniste, avant qu’Hitler n’impose un nationalisme exacerbé à tous les arts. Georg Wilhelm Pabst décide d’ailleurs dans Le feu et la glace de faire son premier film parlant.

    Le démiurge Jean-Luc Cornette prend pour ce film qu’il invente de toutes pièces les meilleurs de l’époque : sous la direction du réalisateur autrichien, il fait jouer Louise Brooks, Marlene Dietrich, Charles Vanel ainsi que la chanteuse et danseuse noire Adelaide Hall. Le scénariste du film n’est autre que Bertolt Bretch. Quant au compositeur de la musique, c’est Kurt Weill, une pointure, qui est choisi. Le film doit être tourné le temps de la traversée de l’Atlantique par le paquebot S.S. Homeric. Mais intrigues amoureuses, y compris entre femmes, et tensions diverses émaillent les six jours du voyage. Qui est le méchant de l’histoire ?

    Le Feu et la Glace

    Le Feu et la Glace © Futuropolis

    Jürg apporte un style léché, délicieusement rétro, parfaitement en phase avec l’ambiance de cette histoire. Ses couleurs, centrées sur le mauve, ne sont pas en reste. Un gris finement charbonneux apporte le relief nécessaire aux personnages. Relief qui manque peut-être un peu à l’intrigue, en revanche. On aurait aimé plus d’intensité dans ces chassés-croisés.

    Après ce tournage, chacun suivit sa destinée. Pabst se compromit avec le régime nazi alors que Marlene Dietrich connut une belle carrière aux USA et s’engagea contre le nazisme ; Bertolt Brecht dut fuir l’Allemagne nazie mais se compromit, lui, en coopérant avec le Maccarthysme puis en étant solidaire du pouvoir totalitaire de la RDA ; Kurt Weill dut aussi fuir le nazisme et connut une seconde carrière aux Etats-Unis ; le succès de Louise Brooks s’étiola avec le cinéma parlant ; Charles Vanel connut une très longue carrière. Mais l’espace d’une traversée imaginaire, leur destin fut uni.


    La bande annonce sur l'album Le Feu et la Glace

    Haut de page

    Commentez et critiquez

    1200 caractères restants