Qu'est-ce que ça fait d'être "célib'" quand tout le monde autour de vous est en train de fonder une famille ? Est-ce une chance ou une catastrophe ? Faut-il se replonger dans le passé pour tenter de comprendre ce qui a raté, ou bien tout recommencer à zéro ? Un trentenaire pragois fraîchement célibataire profite de sa liberté qu'il n'a pas choisie pour vivre des aventures inattendues... À commencer par un trip à Rome « entre mecs »... qui ne se passera pas comme prévu. Entre beuveries, matchs de foot et déconvenues avec la police, le célib' vivra une liaison aussi courte qu'intense avec une supportrice de foot et rencontrera la communauté LGBT romaine qui offre une tout autre image de la masculinité... Un voyage qui le mènera jusqu'à l'Arctique, au terme d'une traversée initiatique. Le célib est un iceberg qui n'attend qu'une chose : son Titanic !
Singl
Le synopsis de l'album Singl
La critique ZOO sur l'album Singl
La veille de son départ pour un voyage en amoureux, un jeune Pragois se retrouve célibataire. Bien décidé à ne pas se laisser abattre, il s’envole tout de même pour Rome avec un ami.
Ce qui se passe à Las Vegas, reste à Las Vegas
On s’en doute, les monuments historiques seront vite éludés, l’intérêt des deux garçons se portant assez rapidement sur le sexe et l’alcool. Ainsi, les situations cocasses s’enchaînent avec rythme entre beuveries, matchs de foot et altercations avec la police. L’humour n’est pas toujours très fin, et on a du mal parfois à saisir le propos de l’auteur. Heureusement, cette première partie est sauvée par des compositions extrêmement soignées. Et si certains parcours de lecture peuvent dérouter, ils renforcent au final l’état de confusion voire d’ébriété dans lequel se trouvent les protagonistes.
Singl © Sarbacane
À mort l’arbitre
Dans une seconde partie, le héros fait une rencontre à l’issue d’un derby. Voyant de nouveau la vie en rose, le récit retrouve alors ses couleurs, s’opposant d’une part aux teintes grises du début et, d’autre part aux rêves en bichromie qui entrecoupent tout du long l’album. Mais le comique s’efface peu à peu, car le malaise s’installe chez le lecteur. En effet, notre amateur de ballon rond laisse transparaître une complaisance de plus en plus grande vis-à-vis des dérives footballistiques. Mais l’auteur, par la conclusion qu’il donne à son récit, ne laisse transparaitre aucune ambiguïté quant à la condamnation qu’il fait du racisme. C’est d’ailleurs le renversement bienvenu du livre. Refusant la structure d’un roman d’apprentissage traditionnel, le Tchèque n’achèvera pas sa quête. L’interprétation de l’épilogue sera d’ailleurs laissée libre au lecteur qui pourra y voir, soit le prolongement apaisé du voyage intérieur du héros, soit l’introduction d’un nouveau rêve extravagant. En route pour de nouvelles aventures ?
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