L’Ouvrage est une bande dessinée relatant l’histoire d’une botaniste interstellaire qui, d’aventure en aventure, nous entraîne dans sa passion pour la flore universelle, en un hommage à Marcelle Gauvreau et à Rachel Carson. Cette botaniste se questionne sur le sens de son « Ouvrage », son travail et de sa raison d’être. Ce projet est familial : les deux fils de l’auteur y ont participé. L’album est dessiné aux traits et les pages intercalaires, entièrement programmées, proviennent d’animations de synthèse. Les dessins sont de Dominique Trudeau, l’écriture de Félix Trudeau (diplômé en philosophie de l’UdeM) et les images de synthèse sont l’œuvre de Loïc Trudeau (de l’Université du Québec en Arts visuels et médiatiques). L’Ouvrage, album aux attraits philosophique, pose des questions sans nécessairement donner de réponses et voilà toute la beauté du livre : parfois humoristique, parfois sérieux, parfois...
L'Ouvrage
Dominique Trudeau, Félix Trudeau
Éditeur : Mécanique Générale
Scénario : Félix TrudeauDessin : Dominique Trudeau
Genres : Roman Graphique
Public : À partir de 16 ans
Prix : 29.95€
- ZOO
3.5Scénario
4.0Dessin
3.0
- Lecteurs
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Le synopsis de l'album L'Ouvrage
Les fleurs de l’espace
À bord de son engin spatial, Anthéa parcourt l’espace, menant une longue et patiente mission de botaniste. Elle visite de nombreuses planètes, étudie et intervient si nécessaire. Mais cette ingérence n’est pas au goût de tout le monde…
L'Ouvrage © Mécanique Générale
Véritable entreprise familiale, ce projet aux propos écologistes responsables permet à Dominique Trudeau de travailler avec ses deux fils Félix et Loïc. La démarche est d’autant plus généreuse qu’elle ouvre sur une idée humaniste assez simple qui tend à aider, à soutenir des écosystèmes parfois en difficulté, ou simplement observer le vivant dans sa façon de s’organiser, de s’autogérer.
L’héroïne travaille pour une organisation interplanétaire qui la missionne pour rendre compte des réalités du terrain. Elle s’attache à analyser le biotope des sites qu’elle visite, la réalité climatique, afin de corriger une fragilité, de soigner ou juste de prendre des notes.
On sent qu’Anthéa est sensible au langage de cette flore extrêmement variée, qu’il s’est progressivement construit entre elle et son « sujet d’étude » une relation complexe et sensible. Mais, petit à petit, la jeune botaniste perd un peu de ce recul nécessaire, à trop vouloir s’impliquer, elle en oublie que ces écosystèmes ont aussi besoin de se renforcer naturellement.
Toutefois, le scénario peine à dépasser ce simple constat, à donner davantage de texture à cette héroïne qui s’interroge sur sa mission, ses objectifs et tout ce que cela implique intimement pour elle. D’autant que le dessin minimaliste prive l’album d’une émotion plus palpable, moins abstraite.
Une curiosité.
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