Ce monde a pour nom Singularity. Il est contrôlé par un Sénat tout puissant, qui ordonne les existences en stockant la mémoire de chaque résident au sein de DataCenter, une gigantesque base de données. À tout moment, la mémoire des résidents peut être déconnectée, et leur existence effacée à jamais… Décidé à lutter contre cette dictature, le chercheur Ray Zimov développe en secret une matière permettant à chaque résident d’éprouver une sensation jusqu’alors inconnue : le plaisir de la chair… Inventeur de formes kaléidoscopiques, Yann Legendre repousse les limites du noir et blanc et renvoie le lecteur à des questionnements contemporains : le contrôle social, le Big Data ou encore l’intelligence artificielle…
Flesh Empire - Nouvelle édition augmentée
Éditeur : Casterman
Scénario : Yann LegendreDessin : Yann Legendre
Collection : 1000 Feuilles
Prix : 22.00€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
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Le synopsis de l'album Flesh Empire - Nouvelle édition augmentée
Les humanoïdes dissociés
Bienvenue à Singularity, un monde où corps et mémoires ne sont qu’implants synthétiques contrôlés par le Sénat. C’est dans ce contexte que la comtesse Aliena sollicite toutes ses ressources en vue d’une implantation bien spécifique : celle d’un échantillon de chair.
Initialement publié en 2019 dans une discrétion assez surprenante, le trop méconnu est pourtant un petit bijou visuel comme on n’en voit trop rarement. Il faut dire que son auteur, Yann Legendre, est un graphiste particulièrement talentueux, maniant le noir & blanc comme peu d’autres. Si vous avez le temps, son site internet vaut le coup d'œil, tant les illustrations dans lesquelles il s’est distingué sont variées et foutrement inspirées. Bref, des idées visuelles, Legendre en a à revendre !
Flesh Empire © Yann Legendre aux éditions Casterman
Retour à la chair
Comme tout bon délire cyberpunk qui se respecte, Flesh Empire parle de la relation entre l’Homme et la machine. Mais l’organisme n’est-il pas en soi une machine ? Dans ce cas, qui la contrôle ? Et comment s’en libérer ? L’auteur aborde des sujets phares de la science-fiction qui vous sembleront déjà vus et racontés… mais sûrement pas de cette manière ! Car voilà : la forme est à l’image du fond. Les planches sont déstructurées, les esquisses sont difficilement déchiffrables et les découpages semblables à des réseaux interconnectés. C’est déroutant et vertigineux pour le regard…
Bref, c’est un ouvrage à découvrir pour mieux s’y perdre !