Incapable de faire le deuil de sa mère, Clémence cherche refuge et réconfort dans la maison des hystériques, dont elle a lu une petite annonce dans la presse : « Bonjour, je m’appelle Jeanne et je possède une maison en lisière de forêt. Si tu décides de sortir du monde, peu importe la raison qui te pousse à ce choix, je t’accueillerai chez moi, sans question, sans condition. » Cette communauté accueille sans jugement aucun toute personne désireuse d’aller au bout de ce qu’elle est. Clémence y est accueillie par Jeanne, la propriétaire et rencontre les autres résidentes : Brigitte, Théroigne, Goliarda, Rosemary et Galatée. Toutes éprouvées par leur passé et engagées dans des voies radicales et originales afin de se retrouver elles-mêmes. L’arrivée de la nouvelle ne semble pas bouleverser le quotidien étrange des résidentes malgré les quelques maladresses causées par ses difficultés d’insertion qui suscitent parfois la colère...

La maison des hystériques

Éditeur : 6 Pieds Sous Terre
Scénario : Alose MendozaDessin : Alose Mendoza
Prix : 16.00€
- ZOO
4.0
Scénario
4.0
Dessin
4.0
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Le synopsis de l'album La maison des hystériques
Hystérique ta mère
Incapable de faire le deuil de sa mère, Clémence décide de partir en retraite à la Maison des Hystériques, perdue au fin fond des bois. Mais la sororité qu’elle s’attendait à trouver va se confronter aux souffrances de chacune.
À la faveur d’une petite annonce dans le journal ventant ce havre de paix retiré du monde dirigé par Jeanne, Clémence arrive à la Maison des hystériques le cœur brisé mais pleine d’espoir. Sauf que les pensionnaires du lieu ont toutes une histoire lourde à surmonter et aucun espace d’empathie disponible pour aider la nouvelle venue. Déjà bancale, Clémence est encore plus déstabilisée par l’ambiance rêche et la présence d’un petit garçon qu’elle seule semble voir. Cette surprenante et abrupte communauté de femmes va pourtant l’amener à comprendre qu’elle ne peut compter que sur elle-même pour combattre ses démons.

La maison des hystériques © Six pieds sous terre
Seule au monde
Avec des prénoms évocateurs de destins dramatiques, Jeanne, Brigitte, Théroigne,
Goliarda, Rosemary et Galatée vont (ou pas) livrer au compte-goutte leurs propres tragédies. Finalement, loin de l’image d’Épinal du lieu de paix et de répit, bercé de bienveillance et de sororité que Clémence pensait trouver, la jeune femme est forcée d’aller au bout de sa quête… Avec un trait minimaliste et un ton où la logique des rapports humains est balayée, Aloÿse Mendoza nous propose une réflexion déroutante sur ce qui aide finalement l’héroïne à aller mieux. Loin des clichés, c’est aussi un livre qui traite en creux de la santé mentale chez les jeunes, sujet malheureusement hautement d’actualité…
Article publié dans le mag ZOO N°103 Mars-Avril 2025
