Un matin, Sébastien se retrouve mystérieusement paralysé d'une jambe. Face à l'impuissance de la médecine et après d'étranges apparitions, démarre alors un étonnant voyage intérieur, fait de méditations et de visualisations, qui transformera sa vision de la vie. Récit initiatique autobiographique hors du commun, cet ouvrage est un témoignage saisissant sur la spiritualité, l'amour et la mort.

Les Sanctuaires

Éditeur : Delcourt
Auteur : Sébastien Pons
Collection : Encrages
Prix : 34.95€
- ZOO
2.0
Scénario
1.0
Dessin
3.0
- Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Les Sanctuaires
Tu vas mal ? Médite !

« La quête de soi à travers l’aventure intérieure. » Voilà comment Sébastien Pons définit cet ouvrage autobiographique sur les atermoiements d’un jeune homme, balloté entre soucis de santé, opportunités professionnelles et sentiments amoureux contrariés.
« Parfois, tout commence quand tout s’arrête. Pour moi, tout s’est arrêté un matin d’automne. » Sébastien Pons, alias Winston, se retrouve mystérieusement paralysé d'une jambe du jour au lendemain. Les médecins sont incapables de comprendre d’où provient sa douleur, à laquelle s’ajoutent une difficile recherche d’emploi et la peur de devoir épouser sa petite amie japonaise. En quête de sens et de retour en France, Winston décide de se tourner vers des méthodes alternatives : autohypnose, Yi King, conseils d’une rebouteuse… Finalement, il se lance dans le chi-kung pour trouver la force de retourner au Japon et y vivre la carrière de ses rêves. Un objectif qui ne pourra être atteint qu’au prix de difficiles batailles intérieures.

Un matin, Sébastien se retrouve mystérieusement paralysé d'une jambe. © Les sanctuaires - Delcourt
Me, myself and the chi-kung
Paru une première fois de façon partielle en 2016 (Le Cycle d'Inari), Les Sanctuaires est un copieux album autobiographique. On y suit Sébastien Pons, jeune illustrateur, hésitant entre une carrière en France ou au Japon. Le jeune homme est, en plus du reste, confus et torturé par des sentiments amoureux flous. De prime abord, le personnage est assez antipathique, brillant par son égoïsme et sa lâcheté. Petit à petit, il apprend à prendre conscience de sa chance et à demander, comme à recevoir, le pardon. Le chi-kung l’aide sur cette très progressive (384 pages !) et laborieuse de prise en maturité.
Sébastien Pons a travaillé pour l’animation au Japon, notamment comme « back ground artist » : il en garde des personnages très « mangas » et des décors très réalistes et fins. Ses mises en couleurs à l’aquarelle offrent de beaux gradients pastel et de chouettes ambiances colorées. Il représente très bien la douleur physique (oursin rouge et blanc éclatant) comme psychologique dans cet album du « moi ».
Article publié dans le mag ZOO n°104 Mai-Juin 2025
