Guy Montag est pompier. Son rôle, c'est de bruler les derniers livres qui restent, car ils ont été interdits. Mais sa rencontre avec une petite fille, Clarisse, va le faire vaciller dans ses convictions. Et si les livres n'étaient pas aussi dangereux qu'on le dit ? Et si c'était même le contraire ? Le soir chez lui, il retrouve sa femme, qui passe ses journées à regarder les écrans de télé accrochés aux murs de leur maison... Fahrenheit 451 est un livre magistral et essentiel de la science-fiction. Écrit par Ray Bradbury et publié en 1953, il est un titre précieux pour l'humanité. L'auteur espagnol Victor Santos en propose une adaptation BD somptueuse...
Fahrenheit 451
Éditeur : ActuSF
Scénario : Victor SantosDessin : Victor SantosAuteur adapté : Ray Bradbury
Prix : 19.90€
- ZOO
5.0Scénario
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Le synopsis de l'album Fahrenheit 451
Une adaptation de feu pour Fahrenheit 451
Adapter Fahrenheit 451, l’œuvre d'anticipation dystopique culte de Ray Bradbury, il fallait oser. Victor Santos, auteur au coup de crayon virtuose, sublime totalement cette chronique post-apocalyptique. Les livres sont interdits et brûlés par les pompiers.
Le 19 octobre 1953 est une date qui compte dans la littérature mondiale, plus précisément dans le domaine de la science-fiction et de l'anticipation. L'auteur Ray Bradbury publie Fahrenheit 451, un roman dystopique. Dans un futur totalement anxiogène où l'Amérique a interdit les livres, les sapeurs-pompiers ont pour ordre de brûler tous ceux qui leur tombent sous la main, sans évidemment avoir le droit de les lire avant.
Extrait de "Fahrenheit 451" l'adaptation de Victor Santos © ActuSF
L'un d'entre eux, Guy Montag, décide de quitter son métier de soldat du feu réduit à une fonction de censeur des temps modernes et de prescripteur social. Il s'investit corps et âme dans la sauvegarde de l'écrit humain, de la culture. Il va entrer en contact avec d'autres résistants qui sauvent le savoir en le conservant précieusement dans leur mémoire pour ne pas se faire attraper par le régime. Aussi glaçant que la température est haute. Le titre Fahrenheit 451 correspond à la température à partir de laquelle le papier prend feu, son point d'auto-inflammation.
Le dessin de Victor Santos (Sale fric, Rashomon, Bad Girls, Against Hope Violent Love ou encore sa tétralogie Polar éditée chez Dark Horse) frôle le virtuose. Sa construction graphique, le travail en profondeur sur les décors post-apocalyptique et les personnages... Il est essentiel de saluer un investissement graphique de chaque instant. Exigeante et audacieuse, l'adaptation d'un tel fleuron de la littérature mondiale n'en méritait pas moins. Pas sûr, en revanche, que Donald Trump l'ai déjà lu. Mais il n'est plus permis d'espérer.
Article publié dans le mag ZOO n°106 Septembre-Octobre 2025
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