ZOO

Iznogoud - T33

couverture de l'album

Série : IznogoudTome : 33/33Éditeur : IMAV Editions

Scénario : Olivier Andrieu, Michaël Baril, Falzar, Zidrou, Clément LemoineDessin : Elric

Genres : Humour

Public : Tout public

Prix : 12.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Dans cet album : 5 histoires courtes en 8 planches, efficaces et surprenantes. Indémodable, inoxydable, indestructible : Iznogoud est de retour ! L’ignoble vizir veut plus que jamais : devenir calife à la place du calife ! Pour la première fois, la grande sœur du calife entre en scène : elle veut honorer une ancienne promesse et prendre la tête du califat à la place de son frère. S’il l’épouse, Iznogoud pourrait alors accèder au trône tant convoité ! Iznogoud complote et imagine des stratagèmes toujours plus machiavéliques : un massage si relaxant qu’on ne retrouve plus jamais sa forme humaine, un casque de réalité virtuelle dont on devient prisonnier, ou encore un grimoire magique qui promet le pouvoir suprême… Fidèles à l’esprit de ses créateurs René Goscinny et Jean Tabary, les aventures de cet antihéros sont magistralement scénarisées par un collectif d’auteurs et s’animent sous les traits acérés du dessinateur Elric.


La critique ZOO

Nouvelle salve d’histoires pour le Grand Vizir qui veut être Calife à la place du Calife. Sans découvrir d’innovations, on retrouve avec plaisir l’univers créé par Goscinny et Tabary, avec un Elric très à l’aise dans le style de ce dernier.

Elric maîtrise bien les canons de la série et anime les aventures de l'infâme Grand Vizir dans l'esprit de Tabary. Trois équipes de scénaristes se partagent l'invention des stratagèmes (forcément voués à l'échec). Olivier Andrieu, qui était seul au scénario pour le tome précédent, a dû faire de la place à deux duos : Clément Lemoine et Michaël Baril (qui ont écrit pour Elric le Spirou La baie des Cochons) ainsi que Zidrouet Falzar (qui ont travaillé ensemble avec De Brab sur Sac à puces et avec Godi sur Léonie). Du sang neuf qui n'a pas nui.

Si les deux précédents albums étaient plutôt agréables à lire mais avec des niveaux de scénario variables, cette fois tous ont su resserrer les boulons de la machine à gags et les cinq histoires proposées sont d’égale facture. En huit planches chacune, elles doivent développer et conclure une intrigue du Grand Vizir. Pas si facile comme exercice.

Elric insuffle une nostalgie réjouissante à ces cinq histoires du grand vizir, offrant au lecteur une plongée savoureuse dans l'univers déjanté où Iznogoud multiplie les stratagèmes pour conquérir le pouvoir.

Elric insuffle une nostalgie réjouissante à ces cinq histoires du grand vizir, offrant au lecteur une plongée savoureuse dans l'univers déjanté où Iznogoud multiplie les stratagèmes pour conquérir le pouvoir.
© IMAV éditions 2025

La soeur du Calife, qui donne son titre à l'album, ouvre le bal avec Poussah-toi de là que je m'y mette, qui incite Iznogoud à devenir féministe. Le Noël d'Iznogoud oblige le Grand Vizir à être bon et généreux, ce qui n’est pas très naturel chez lui. La série n'a jamais craint les anachronismes : dans Les casques de réalité magique, la réalité virtuelle pourrait constituer une issue pour enfin se débarrasser de Haroun El Poussah. Dans Iznogoud et la licorne bleue, on peut découvrir la réalité derrière une légende et un caméo de Gargamel. Enfin vient Le massage trop relaxant, après lequel on ressemble à un chamallow fondu.

Le rythme ne faiblit pas. Les "mauvais" jeux de mots assumés, ADN de la série, sont au rendez-vous (mais avec Goscinny, même les pires calembours étaient bons !). Elric nous montre un Bagdad fantaisiste et coloré qui sied bien à ces histoires qui ne font pas d'ombre au Maître de l’humour (ce n'est de toute façon pas le but), mais qui ne se prennent pas au sérieux.


L'actualité autour de l'album

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants