ZOO
couverture de l'album Crusader

Série : AfrikakorpsTome : 2/3Éditeur : Paquet

Scénario : Olivier SpeltensDessin : Olivier Speltens

Collection : Mémoire 1939-1945

Genres : Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs5.0
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Le synopsis de l'album Crusader

Novembre 1941, Rommel décide d'attaquer Tobrouk, port en eaux profondes et position stratégique sur la méditerranée. Les Anglais ayant eu vent de ces préparatifs grâce au décodage des codes allemands, lancent l'opération Crusader. Trois semaines de furieux combats se livrèrent entre la frontière égyptienne et Tobrouk. Mais les allemands, sous équipés en matériel, furent repoussés au delà de la Cyrénaïque. Janvier 1942, Rommel ayant reçu des renforts, repasse à l'attaque.


La critique ZOO sur l'album Crusader

Le maréchal Rommel est un personnage à part dans l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale. Plus militaire que nazi aux yeux du grand public, son parcours de combattant permet d’aborder la Wehrmacht et ses actions avec plus de facilité. Dans ce deuxième volet du triptyque Afrikakorps aux éditions Paquet, Olivier Speltens nous plonge dans le quotidien du corps d’armée de Rommel.

En novembre 1941, l’Afrikakorps de Rommel passe à l’attaque contre le point de résistance britannique de Tobrouk. Mais les Anglais sont toujours bien ravitaillés et les renforts se massent. Le lieutenant Joachim Von Richter et ses hommes, à bord de leur Panzer, parviendront-ils à enfoncer les lignes ennemies?

Les combats entre la frontière égyptienne et Tobrouk

Les combats entre la frontière égyptienne et Tobrouk
© Paquet

La guerre à hauteur d’hommes

Olivier Speltens ne cherche pas à glorifier l’armée allemande ou la guerre. On le sent passionné, comme nombre de personnes, par les jeux de stratégie et les combats, mais il n’oublie jamais d’où il parle. C’est depuis l’intérieur des chars, fournaises du désert libyen, qu’il regarde les choses. Ses personnages sont des hommes avant tout. Des gens qui combattent pour leur famille, sans haine, avec peu d’idéologie. Ils ne sont pas à ce niveau-là.

Eux tentent de survivre dans un ballet entre monstres d’aciers de plusieurs tonnes. Ils partent au combat la peur au ventre, le vomissement au bord des lèvres. La mort plane et elle a de nombreux avatars, dans le ciel comme sur terre.

On apprécie certains rebondissements anecdotiques qui apportent une grande humanité à ce récit, tant ils sont incroyables et pourtant réellement advenus.

Les Allemands furent repoussés au delà de la Cyrénaïque

Les Allemands furent repoussés au delà de la Cyrénaïque
© Paquet

Le réalisme graphique en bandoulière

Prendre de la distance, avec des récits sur 39-45, c’est très facile en Bande Dessinée. Le dessin permet de poser cette distance, Art Spiegelman en avait fait la démonstration avec Maus. Speltens lui prend une direction opposée. Toujours pour nourrir son point de vue sur les faits, il déploie un dessin réaliste, avec un trait fin. Il n’est pas toujours dénué de défauts d’exécution, mais l’objectif reste rempli. Dans le fond comme la forme, on entretient un sentiment de proximité avec ceux qui ont été nos « ennemis ».

Après l’armée de l’ombre, Speltens poursuit son aventure en Seconde Guerre Mondiale. Les amateurs de ce type de récits apprécieront à juste raison.

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