Le second tome d’Agito Cosmos vous emmène à Istanbul où les chemins des trois personnages principaux se croisent enfin. Si les fils du succulent embrouillamini se démêlent peu à peu c’est pour mieux s’embrouiller de nouveau à la fin de l’album. Istanbul devient un rendez-vous implicite tant pour les personnages entre eux que pour les lecteurs friands de rebondissements !
Depuis le premier tome, les personnages ont fait du chemin. L’équipage du Capitaine Spöring a accosté pour une permission, durant laquelle le Lieutenant Black Francis est lui chargé d’une mystérieuse mission. Alfonsino, lui, est devenu serveur. Quant à Duncan Dimanche, il continue de mener son enquête. Tous se retrouvent dans la ville d'Istanbul.
La trame du deuxième tome est aussi maîtrisé que celle du premier opus. L’album se lit d’une traite. Le lecteur se prend au jeu et n’attend qu’une chose : que ces destins parallèles se croisent enfin. L’écriture enlevée joue habilement de cette attente, quant aux différents personnages, ils sont toujours aussi drôles et touchants.
L’humour et le dynamisme sont accentués par un trait aux influences hybrides, tant européennes qu’asiatiques. Les ambiances colorées permettent de clarifier la compréhension d’une intrigue dense aux ruptures abruptes. Elles accompagnent intelligemment le lecteur d’un destin à un autre.
Agito Cosmos réussit à concilier un humour très présent, un rythme soutenu et un suspense maîtrisé. Une recette parfaite, qui nous fait attendre la suite avec impatience.
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