Les colonies spatiales les plus reculées de la Terre se font attaquer par des extraterrestres qui ne laissent aucun survivant. Pour glaner des informations sur ces attaques, la Terre envoie des milliers d’androïdes récupérer la mémoire des morts. Mais l’un d’eux, victime d’un bug, s’ouvre à la conscience et découvre un secret bien gardé sur ces attaques… L’action peut commencer.
Les extraterrestres attaquent à présent la planète Ari-Arian. La puissance de feu est énorme, la dévastation totale, aucun survivant. Après leur départ, les androïdes de modèle Dernier Ange débarquent et récupèrent la mémoire des morts. Les informations récoltées sont ensuite effacées de leur système pour être stockées et analysées ailleurs. Ces opérations ne laissent aucune trace, sauf pour une des androïdes qui, par peur, garde le silence.
Ce septième tome indépendant de la série Androïdes, explore un élément assez classique de la SF droïdesque : l’éveil à la conscience et aux sentiments humains. Le récit se lance assez vite au cœur de l’intrigue centrée sur le questionnement de l’androïde et sa découverte d’une vérité dérangeante. Au-delà des questions classiques liées à la robotique, ce récit laisse la place au mensonge gouvernemental, aux problèmes économiques liés à une expansion trop rapide et irraisonnée. Tout cela heureusement est abordé efficacement à travers l’évolution des protagonistes.
Le dessin réaliste donne à voir des décors futuristes crédibles. Les protagonistes sont cependant un peu figés, même si cela se comprend pour les androïdes, cela amoindrit la force du scénario. Heureusement les scènes d’action s’avèrent toujours de bonne facture.
La dernière ange aborde efficacement des thèmes classiques dans la SF et les thrillers politiques. Cette lecture agréable finit hélas de manière un peu abrupte.