Après le succès de Lastman, Michaël Sanlaville déclare sa flamme au shônen avec une nouvelle série aussi sportive que percutante. L’essai est plus que transformé !
Connaissez-vous la sioule et l’avez-vous déjà pratiquée ? Je suppose que non... heureusement Michaël Sanlaville est là pour vous expliquer les règles ! Sauf que... justement il n’y a aucune règle !
Avec Banana Sioule, il nous conduit dans une société où le sport dominant serait un violent mélange de rugby et de dodgeball séduisant des millions de spectateurs et de téléspectateurs.
Le sport pour donner un sens à sa vie
Hélèna, personnage central du premier tome, a beau avoir un groupe de supers amis elle n’est pas épanouie dans sa vie à la ferme avec son père autoritaire. Et c’est justement pour la sioule qu’elle se découvre talent et passion. Ça tombe bien, le succès pour ce sport est tel qu’une école pourrait l’accueillir ! Reste à convaincre le patriarche et à se faire une place dans ce milieu pour le moins masculin.
Une série coup-de-poing
Avec ce premier tome plus que prometteur, Michaël Sanlaville confirme toute l’étendue de son talent. Le rythme est haletant, le trait précis et on se prend d’affection pour Hélèna et ses amis à l’âge charnière où l’on tente de choisir la bonne voie. La sioule serait-elle une échappatoire, un exutoire permettant de se révéler ? Ou faudrait-il écouter la voix de la raison et se méfier d’un sport où tous les coups sont permis ? En tout cas, l’uppercut, c’est Michaël Sanlaville qui nous le donne !