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Bestia - T1

couverture de l'album

Série : BestiaTome : 1/1Éditeur : Les Humanoïdes Associés

Scénario : CorcDessin : Corc

Genres : Aventure, Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 19.95€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Dans une jungle urbaine tentaculaire, des monstres gigantesques sèment la mort et la destruction sur leur passage : les Bestia. Jacquie, une jeune chasseuse solitaire aidée de Kevyn, un jeune homme bricoleur et débrouillard, traque sans répit une bestia aussi impressionnante qu’insaisissable, celle de la cité de Cécropias. Sa quête effrénée l’amènera à fouiller les recoins les plus sombres de la ville mais aussi ceux de son passé.


Sauras-tu trouver la Nintendo 64 qui s’y cache ?

Jacquie est membre de la caste des « Traçaire » : ces derniers traquent des créatures dans des dédales urbains sans fin. Mais attention ! Ces proies sont des animaux de taille ! Pas loin d’égaler celles d'immeubles de plusieurs étages. La piste de Jacquie mène sur les traces de la bête de Cécropias….

Pour sa première publication chez Les Humanoïdes Associés, Lucas Corcuera – alias CORC – semble avoir imité la « Méthode Tsutomu Nihei » : futur dystopique et ville bétonnée tentaculaire en pleine décrépitude sont au rendez-vous pour ce premier tome de Bestia. Il faut dire qu’à l’instar du mangaka, Corc vient lui aussi du milieu de l’architecture… Et ça se voit dès les premières pages : des tuyauteries, des structures froides et des personnages qui grouillent dedans comme des cafards. Bref, le style manga est franchement léché et ravira le fan de BLAME!que je suis, même le dimanche et les jours fériés.

Bestia T.1

Bestia T.1 : un futur dystopique et une ville bétonnée tentaculaire© Corc - Les Humanoïdes Associés

Un indice : la N64 n’est pas loin d’une Gamecube

Mais si le visuel est là, l’écriture, elle, manque d’envol. On est vraiment sur du shonen très gentillet avec le personnage Edgy qui n’aime pas s’attacher aux autres et qui cache un lourd passé (holala… ça sent l’origine story pas cool !) en compagnie du petit Kevyn (oui oui, c’est son nom) en pleine adolescence qui répare déjà mieux que tout le monde des technologies super rares… Ah oui ! Et Kevyn parle beaucoup et fait un peu trop de blagues ! Bref… si BLAME! n’est pas loin visuellement, l’écriture d’AKIRA(Katsuhiro Ōtomo) n’est pas loin non plus… et ça date un peu. Ça date beaucoup, même !

Mais on s’amuse et c’est l’essentiel !


Article publié dans le Mag ZOO N°102 Janvier-Février 2025

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