Avec sa série Catamount, le dessinateur Benjamin Blasco-Martinez signe un des meilleurs westerns de la bande dessinée. Scénarisé par Gaet’s, ce quatrième tome redouble de suspense et d’aventures.
Un jour, le dessinateur Benjamin Blasco-Martinez a décidé de se lancer dans l’adaptation des histoires du cow-boy Catamount écrites par Albert Bonneau. Grand bien lui en a pris, car en quatre tomes, sa série est devenue l’une des plus qualitatives du genre.
Le héros, Catamount va peut-être vivre sa dernière chance © Petit à Petit
Dans ce quatrième opus, Homer Berton, un horrible businessman coupable de la mort d’une partie de la famille de Catamount paie son crime. Après lui avoir réglé son compte, Catamount doit par contre prendre la poudre d’escampette, car sa tête est mise à prix. Chasseurs de primes et autorités comptent bien s’en donner à cœur joie. Le beau brun ténébreux rencontre la superbe Miss Mendez et il va l’aider à sauver le pauvre William, véritable souffre-douleur des petites frappes locales…
La force de Catamount, c’est le dessin puissant et la vivacité de la mise en scène, deux atouts de ce jeune et grand dessinateur. Si son scénario tenait le haut du pavé dans les deux premiers tomes, c’est tout de même un sacré plus d’avoir confié la narration à partir du troisième volume à Gaetan Petit, alias Gaet’s, le très talentueux scénariste de la série polar Rip. On se prend de plein fouet l’artillerie lourde de ses qualités de raconteur d’histoires.
« À Ennio Morricone, puisse son œuvre résonner pour l’éternité » écrit Benjamin Blasco-Martinez en hommage à son « maestro ». C’est tout le bien que l’on souhaite aussi à cette grande série.
Article publié dans le Mag n°79 - Janvier - Février 2021