Après les épreuves, le temps des explications arrive à grand pas. L’humanité est à un cheveu de la disparition pure et simple. Dans une tension extrême, chaque personnage va faire face à son destin et prendre des décisions pour lui-même mais aussi pour l’ensemble de l’humanité. Fin apocalyptique d’un premier cycle réussi !
Le gouverneur du vaisseau-monde s’adresse enfin à la foule amassée devant sa résidence. Il est temps de mettre fin au désordre, ce qu’il compte faire avec un discours offensif mais aussi plein d’espoir... Avec des promesses de renouveau, il essaie refroidir les esprits échauffés des passagers. Un tour de force annoncé car il sait que la partie est loin d'être gagnée d’autant plus que Yoko reste introuvable.

Le cinquième et dernier tome de Centaurus fourmille d’explications aux mystères des volumes précédents, signature de Rodolphe. Une fois encore, les questions essentielles sont élucidées sans théorie alambiquée : tout s’avère logique et simple donc crédible. Les actes des créatures filaires se suivent dans une spirale implacable pour aboutir à une fin terrible. Malgré la fin d’une planète comme le montre la couverture, l’espoir reste le maître mot de ce cycle, ce qui permet d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle saison...
Le graphisme de Janjetov dans toutes ses composantes donne vie à ce classique de l’univers de Rodolphe et Léo. L’expressivité des personnages renforce la crédibilité du scénario. Le trait sobre et efficace évite une surcharge de détails qui aurait pu parasiter cette mécanique bien huilée.
Une conclusion à la mesure de ce cycle inaugural. Vivement la suite, surtout si elle est du même acabit !