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Charles de Gaulle - T1 : 1916-1921 : Le Prisonnier

couverture de l'album 1916-1921 : Le Prisonnier

Série : Charles de GaulleTome : 1/4Éditeur : Grand Angle

Scénario : Jean-Yves Le NaourDessin : Claude PlumailAuteur : Coloriste : Albertine Ralenti

Collection : Grand Angle

Genres : Documentaire BD, Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album 1916-1921 : Le Prisonnier

Avant d’être le fondateur de la Résistance le 18 juin 1940 et le président de la République en 1958, le général de Gaulle a d’abord été un combattant de la Grande Guerre, un officier plein d’assurance et d’illusions. Fait prisonnier sur le champ de bataille de Verdun en 1916, le capitaine de Gaulle tente à cinq reprises de s’évader des forteresses allemandes. Revivez le destin de cet homme hors du commun.


La critique ZOO sur l'album 1916-1921 : Le Prisonnier

Durant la Première Guerre mondiale, Charles de Gaulle est un jeune officier plein d’illusions. Fait prisonnier en 1916 sur le champ de bataille de Verdun, il n’aura de cesse de s’évader : devoir obligatoire de tout officier de l’armée française. 5 tentatives, 5 échecs qui vont le marquer profondément. Découverte d’une facette inconnue de cet homme dans une atmosphère peu adéquate au sujet.

Ce premier tome d’une série sur de Gaulle nous présente sa participation au premier conflit mondial, moment méconnu de sa biographie. On y découvre un jeune homme dans toute la rigueur militaire, habité par le devoir envers la France. Un jeune homme que l’on aurait baffé avec plaisir tant il mettait de la distance entre lui et ses camarades, tant il était hautain. Mais ce jeune officier se révèle admirable de ténacité dans ses projets d’évasion des prisons allemandes où il est retenu depuis 1916.

Seule ombre au tableau, le scénario tourne un peu trop à la farce aux dépens de soldats allemands, un peu simplets. Même si les conditions de détentions n’étaient pas des pires pour les officiers de la Première Guerre mondiale, ce ton très léger enlève au récit une partie de sa force de persuasion. Certaines phrases clin d’œil comme « La chienlit, c’est fini ! » parachèvent cette impression de comédie. Heureusement le cahier en fin d’album contrebalance cela en mettant les événements en perspective.

Le dessin très clair et simple participe à la fois à une grande aisance de lecture et au ton particulièrement léger de cet album, alors que cette période est profondément terrible pour de Gaulle. Tout l’aspect historique, uniformes et décors, est lui tout à fait respecté.

Ce premier tome en demi-teinte permet tout de même de faire connaissance avec une période méconnue de la vie de de Gaulle.

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