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Charles de Gaulle - T2 : 1939-1940 : l'homme qui a dit non !

couverture de l'album 1939-1940 : l'homme qui a dit non !

Série : Charles de GaulleTome : 2/4Éditeur : Grand Angle

Scénario : Jean-Yves Le NaourDessin : Claude PlumailColoriste : Albertine Ralenti

Collection : Grand Angle

Genres : Documentaire BD, Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.5

    Dessin

    2.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album 1939-1940 : l'homme qui a dit non !

Septembre 1939. La France est en guerre et le grand Charles, petit colonel, ne parvient toujours pas à convaincre l’État-major d’adopter une stratégie plus offensive fondée sur la concentration des blindés. Mais il est déjà trop tard : le 10 mai 1940, les forces allemandes déferlent sur la France. Face aux traîtres qui souhaitent pactiser avec l’ennemi, il veut continuer à se battre. Mais quand Pétain s’empare des rênes du gouvernement, il part pour Londres le 17 juin, emportant avec lui l’honneur de la France.


La critique ZOO sur l'album 1939-1940 : l'homme qui a dit non !

Mai-juin 1940, des jours sombres pour la France. L’armée allemande se déverse dans le pays, qui très vite met un puis deux genoux à terre. Un homme avait alerté contre cette éventualité mais personne ne l’avait écouté... Il partira pour Londres. Instructif retour en BD sur les quelques semaines où Charles de Gaulle deviendra le visage de la France libre.

Alors que la guerre est déclarée depuis septembre 1939, le colonel De Gaulle cherche par tous les moyens à modifier la stratégie attentiste qui prévaut à l’État-Major et au gouvernement. Le 21 Mars 1940, le gouvernement change : De Gaulle veut croire à un revirement, qui ne viendra pas. Le 10 mai, la bataille de France est lancée.

Ce deuxième tome s’intéresse à une période très courte mais cruciale. Tout au long du récit, Charles de Gaulle est sûr de lui et même drapé de sa fierté d’avoir raison. On découvre un militaire se débattant contre des décideurs coupés de la réalité du terrain. Son combat révèle aussi le triste jeu politico-politicien qui met la survie d’un gouvernement au-dessus de celle d’un Etat.

Le récit arrive à concilier la naissance du lien orageux et admiratif entre Churchill et De Gaulle et l’urgence instaurée par les deux mois de débâcle. Le rythme resserré mène admirablement à la dernière page où De Gaulle lance l’appel du 18 juin 1940.

Assez traditionnel, le trait en ligne claire fait merveille dans les décors et les scènes de guerre. Il rend bien la destruction et l’atmosphère de détresse de tout un pays. Cependant, les visages changeants, dont celui de De Gaulle, perturbent la lecture, tout comme sa stature au rendu étrange.

L’homme qui a dit non offre un récit réussi des heures tragiques de mai-juin 1940 vécues par De Gaulle.

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