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Charles de Gaulle - T4 : 1958 - 1968 joli mois de Mai

couverture de l'album 1958 - 1968 joli mois de Mai

Série : Charles de GaulleTome : 4/4Éditeur : Bamboo

Scénario : Jean-Yves Le NaourDessin : Claude PlumailColoriste : Sébastien Bouët

Collection : Grand Angle

Genres : Documentaire BD, Récit de vie

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album 1958 - 1968 joli mois de Mai

Mai 1968. De Gaulle s'ennuie. Pour lui, il n'y a plus rien de grand à accomplir. Survient la crise estudiantine, sociale et politique qui secoue le régime et lui redonne l'envie d'en découdre. Se référant sans cesse à mai 1958 et à la façon dont, dix ans plus tôt, il a roulé les militaires, les pieds-noirs et les parlementaires de la IVe République, Charles de Gaulle pense facilement venir à bout des contestataires, avec la maestria politique dont il est coutumier. Mais rien ne marche.


La critique ZOO sur l'album 1958 - 1968 joli mois de Mai

Nous avions laissé de Gaulle en 1945, auréolé de gloire. Le revoici en mai 1968, face au mécontentement des Français. Face aux manifestations, aucune des manœuvres auxquelles il est habitué ne fonctionne... Une fin de règne dépeinte dans un album au goût amer à cause de ses choix scénaristiques, présentant un président quasiment gâteux.

Dix ans que le général est au pouvoir. La France est prospère et le pays s'ennuie. À l'image de ce dernier, de Gaulle ne trouve plus de combat valable à ses yeux et se sent comme un simple gestionnaire de la croissance. L'occupation de la Sorbonne en ce début de mai 1968 va réveiller tout le monde...

Ce quatrième et dernier tome sur la vie de De Gaulle s'appesantit sur mai 1968 et mai 1958. Abordée en flash-back par rapport à 1968, cette dernière période semblait être une bonne idée narrative. Elle appuie cependant le passé du président, qui ne cesse d’en parler, rappelant une énième fois son arrivée au pouvoir en mai 1958.

Accentué par la version assez radicale d’un coup d'état fomenté par le général pour gouverner, ce rapport au passé manque clairement de nuances. Heureusement les événements de mai 68 sont mieux relatés : la tension entre Pompidou et de Gaulle est crédible tandis que le dépassement des syndicats par la base et le retournement de situation après les 24 heures de disparition de De Gaulle sont bien montrés.

Le dessin croque des visages affûtés comme des couteaux et parfois éloignés des personnages historiques, contrairement aux tomes précédents. Même si cela coupe parfois l’immersion, les décors efficaces nous replongent dans l'atmosphère de l’époque.

Appuyant sur l'image d'un de Gaulle quasiment gâteux, vivant dans son propre passé, ce tome n’est pas à la hauteur du reste de la série, très instructif et mesuré.

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