Depuis les disparitions de Céleste et de David, les Chronosquads, seuls garants du respect des lois qui encadrent le voyage dans le temps, sont sur la sellette. Pour sauver leur organisation, ils vont devoir retrouver Silverberg avant la société privé J.T.L. qui veut mettre la main sur le pactole du voyage temporel. Dans cet ultime volet, les découvertes des protagonistes n’en sont pas toujours pour les lecteurs assidus, dommage pour une série de si haut vol !
De retour à son époque, Penn prend pleinement conscience de sa grossesse. Léonard de Vinci, le père de son enfant, est présent lui aussi... Pendant ce temps, Korais, Bloch et leur équipe attendent les secours, bloqués à la Préhistoire. Enfin Céleste et Djédé arrivent en vue des côtes européennes...
Ce quatrième volet tente de répondre à l’ensemble des questions soulevées tout au long du récit de Giorgio Albertini. Des motivations de Silverberg, au destin des deux adolescents disparus en passant par le rôle de la J.T.L., le passé de Bloch et Korais, l’avenir de Penn et Léonard, l’origine des géants, tout y passe. Certaines des réponses offrent de belles surprises, mais de nombreuses autres confirment ce que le récit laissait deviner depuis longtemps. Au gré de toutes ces pistes, ce dernier tome se perd un peu et laisse une impression d’inachevé... mais peut-être est-ce une porte ouverte pour une deuxième saison que personne ne bouderait ?
Le dessin de Grégory Panaccione se révèle encore une fois l’élément clé de cette série qui donne un coup de jeune aux voyages dans le temps. L’expressivité de ses personnages est accrue dans ce tome plein de révélations. Quant aux pages de publicités pour les voyages temporels, elles donnent toujours envie d’y céder !
Concerto en la mineur conclut malgré tout une série de très haut vol.