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Cinq Avril - T3 : La Reine blanche

couverture de l'album La Reine blanche

Série : Cinq AvrilTome : 3/3Éditeur : Dupuis

Auteur : Coloriste : Antoine L

Genres : Aventure, Historique

Prix : 13.50€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Reine blanche

En dépit de pistes encourageantes, Avril n'en sait guère plus sur ses origines mystérieuses, si ce n'est qu'Anne Boleyn n'est finalement pas sa mère même si c'est bien elle qui l'a déposé bébé au Clos Lucé. En revanche, la future Reine d'Angleterre lui fait d'étonnantes révélations : Léonard de Vinci connaissait l'existence d'Avril avant son arrivée à Ambroise, Michelle de Saubonne connaît sa véritable identité et plus encore, Léonard aurait lui-même peint le portrait de sa véritable mère ! Ni une, ni deux, notre intrépide aventurier décide de revenir en France pour tirer tout ça au clair !


La critique ZOO sur l'album La Reine blanche

Riche en rebondissements, La Reine blanche est l’occasion pour Cinq Avril de se frotter aux petits et grands événements de son temps. Mais qui est vraiment ce protégé de Léonard de Vinci ? On adhère à cette série attachante et réussie.

Feuilleton bondissant qui devrait trouver grâce aux yeux des lecteurs à l’heure où Le Comte de Monte Cristo triomphe au cinéma, Cinq Avril est une série de plus en plus convaincante au fil des tomes. C’est déjà une très belle couverture qui nous accueille et nous cueille, tant par sa composition donnant une jolie profondeur que par le jeu subtil des couleurs.

Cinq Avril, qui reçut l’enseignement de feu Léonard de Vinci (excusez du peu) est en mouvement permanent. Il poursuit la quête de ses origines, après quelques fausses pistes qui ont occupé les deux premiers tomes. Serait-il en fait l’enfant de Marie Tudor, « la Reine blanche » ? Et est-il protégé par le groupe d’humanistes Le Carré parfait ou en est-il le pion ? Sa seule alliée sincère semble finalement être la belle Ariane, fine lame qui plus est ! L’ambiguïté de leur relation ajoute de la saveur au propos.

Cinq avril T. 3

Cinq avril T. 3 © Dupuis

Les scénaristes Michel Bussi et Fred Duval ont épuré leur trame, un peu trop riche au début de la série, sans pour autant ralentir le rythme des péripéties. Ils tirent de l’Histoire différents ingrédients utiles à leur propos (dont les prémices des guerres de Religion) et l’on croise aussi bien François Ier que Rabelais. Les clins d’œil sont nombreux, tel celui du livreur Hubert ou du parchemin (tendance flyer) vantant les talents de Nostradamus.

Noé Monin use de tous les ressorts de son dessin dynamique pour nous faire adhérer à cette histoire. Il n’est pas avare en plongées et contre-plongées pour nous immerger au cœur du récit. Ses décors sont à l’avenant. Les scénaristes lui donnent l’occasion de beaux morceaux de bravoure, quand Cinq Avril met à profit l’enseignement de Léonard de Vinci pour se tirer de mauvais pas à l’aide de diverses inventions. Et le dessinateur est précieusement secondé par Antoine L. pour des couleurs très joliment travaillées.

Rendez-vous pour le tome 4 qui devrait être, hélas, l’ultime épisode.


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