14 avril 1912, le Titanic sombre après avoir heurté un iceberg. Cette catastrophe maritime va marquer les esprits tant par son ampleur, 1 500 morts, que par les rêves avortés que ce géant des mers avait suscités. Et selon Complot, ce naufrage retentissant pourrait avoir des causes moins naturelles qu’il n’y paraît et se révéler n’être que le premier acte de quelque chose de plus terrible encore. Une plongée dynamique au cœur des théories du complot.
En 1985, l’épave du Titanic, est enfin retrouvée par une équipe de plongeurs. Alors que l’équipage est occupé à célébrer cette grande découverte, un homme austère veut voir avant tout le monde les photos prises sous l’eau. Intrigué par son attitude, le capitaine finit par les lui arracher, demeurant sans voix devant ce qu’il découvre !
Le récit combine trois époque différentes : le naufrage, le procès tenu quelques mois après la disparition du paquebot de luxe ainsi que les recherches menées en 1985. Ouvert à l’automne 1912, le procès met sur le banc des accusés le capitaine du California, qui n’aurait volontairement pas porté secours au Titanic. Cette procédure, réelle, sert de point de départ à l’enquête menée tambour battant par une infirmière et un Lord anglais. Ces deux détectives amateurs, mettront le doigt sur un complot qui, malgré quelques ficelles un peu grosses, arrive à maintenir l’intérêt. Notamment grâce aux destins brisés des certains personnages...
Le choix d’un dessin à quatre mains offre des pages sensiblement différentes mais joliment unies par le réalisme des traits notamment dans les scènes sur mer ou de nuit. Quant aux représentations du naufrage, elles sont à la hauteur de l’image dantesque qu’on s’en est forgé.
Ce quatrième tome de Complot propose une version imaginaire peu surprenante du naufrage du Titanic, mais très plaisante à lire.