ZOO

Creepy past - T4 : La forêt des larmes

couverture de l'album La forêt des larmes

Série : Creepy pastTome : 4/6Éditeur : Paquet

Scénario : Giovanni Di GregorioDessin : Giovanni Di Gregorio

Collection : Kramiek

Prix : 12.00€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La forêt des larmes

Il y a un bois, non loin de la fondation REM, si dense que la lumière ne peut y pénétrer, où le silence conduit à la folie et où le vent murmure des pensées de mort. On dit que ceux qui y entrent n'en reviennet jamais. Ester et Norma décident de l'explorer alors qu'une angoisse rampante envahit la ville. Pendant ce temps, les symptômes de Qiro s'aggravent , présages inquiétants de la menace qui pèse sur lui...


La critique ZOO sur l'album La forêt des larmes

Série de monstres pour ado, Creepy Past fait partie des titres de l’éditeur Bonelli proposés en France par les éditions Paquet. En publiant l’intégralité de la série sur une seule année, l’éditeur français tente de fidéliser un public jeune sur une offre susceptible de lui plaire, puisque mêlant suspens, pointe de gore et problèmes d’acnée.


Qiro est un adolescent accueilli dans une institution pour jeunes dotés de troubles, REM. Un lieu qui cherche en fait à contrôler ce qui vit au fond de son âme, un être monstrueux qui prend parfois le contrôle de son hôte quand sa vie est en danger. Menace ou pas ? Qiro lui-même ne le sait pas encore. Mais il a compris, aidé par Ester, une autre résidente, que la REM en sait beaucoup plus sur ces monstres des légendes urbaines, qu’elle ne veut bien en dire.

Jouer avec les légendes urbaines


Le duo de scénaristes, Bruno Eva et Giovanni Di Gregorio, ont choisi de s’appuyer sur un sujet que de nombreux adolescents adorent, les monstres cachés. Depuis la dame blanche et jusqu’aux habiles montages publiés sur YouTube, les jeunes aiment jouer à se faire peur.

Ceux qui entrent dans la forêt des larmes reviennent jamais

Ceux qui entrent dans la forêt des larmes reviennent jamais
© Paquet

Alors faire du héros une incarnation d’un de ces monstres affreux, c’est boucler la boucle de manière intelligente. Les deux auteurs peuvent ainsi offrir une histoire riche en créatures et jouant avec les codes des vidéos fake, tout en mettant en scènes de vraies problématiques adolescentes. Sur ce tome 4, par exemple, c’est du rapport aux pulsions suicidaires qu’il est question. En les liant aux créatures, cela permet de mettre à distance la dureté du sujet pour mieux amener les jeunes à se questionner. Ici, la monstruosité n’est jamais utilisée sans arrière-pensée.


Bonelli, studio façon comic-books


Afin de produire cette série sur un rythme soutenu, l’éditeur Sergio Bonelli a confié chaque tome à un dessinateur différent. Ici, c’est Angela Vianello, autrice de Blue chez Shockdom, qui est à l’œuvre. On sent l’implication éditoriale qui a choisi des artistes compatibles aux styles proches. Très marqués par l’influence Disney, ces auteurs italiens marchent globalement dans les mêmes pas qu’un Alessandro Barbucci, l’expérience en moins. D’ailleurs, Vianello a travaillé avec Barbara Canepa. Chaque album permettra ainsi de trouver un lectorat grand public large, qui ne sera pas perturbé par les changements d’artistes.


Après quatre tomes, on peut tout à fait recommander Creepy Past à un public de collégiens. Chaque tome veille à faire évoluer l’intrigue de manière satisfaisante et la conclusion sera accessible très rapidement. Une autre façon de jouer contre le format manga.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants