Le jeune Dylan Dog et la pulpeuse Sybil enquêtent sur un étrange virus qui fait revenir les morts à la vie.
Dylan Dog 7 : Dylan Dog - Tome 7 - Le Crépuscule rouge
Roberto Recchioni, Corrado Roi
Série : Dylan Dog 7Éditeur : Mosquito
Scénario : Roberto RecchioniDessin : Corrado Roi
Collection : HORS-COLLECTION
Prix : 15.00€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
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Le synopsis de l'album Dylan Dog - Tome 7 - Le Crépuscule rouge
La critique ZOO sur l'album Dylan Dog - Tome 7 - Le Crépuscule rouge
Le Crépuscule rouge est une nouvelle occasion pour le public français de découvrir la série d’épouvante italienne Dylan Dog. Dans cet épisode de Roi et Recchioni, un mystérieux virus menace d’envahir Londres.
N’ayons pas peur des mots, Dylan Dog est un monument de la bande dessinée italienne. Ce fumetto créé en 1986 par Tiziano Sclavi est encore publié aujourd’hui au rythme d’une aventure par mois (fin février est sorti le n°414!) et fait partie des meilleures ventes de BD de la péninsule. Pourtant, ce classique transalpin n’a jamais réussi à prendre en France. Les éditions Hors-Collection en 2001, puis les éditions Panini en 2013, ont timidement tenté quelques publications.
Mosquito a pris le relais en 2015 à un rythme là encore assez lent (Le Crépuscule rouge est le septième album publié par la maison iséroise), mais qui a le mérite de donner un coup de projecteur régulier sur la série et de coller à l’actualité (Le Crépuscule rouge est sorti fin février 2020 en Italie).
Détective de l’étrange
Le scénario de Crépuscule rouge est lui aussi connecté aux événements récents puisqu’il met aux prises Dylan Dog, le détective de l’étrange, avec un mystérieux virus qui apparaît à Londres. Celui-ci réveille les morts et les transforme en zombies. La visite d’une morgue londonienne par l’ancien policier s’annonce périlleuse. Publié au tout début de la pandémie en Europe (le premier cas italien est recensé le 20 février 2020), Le Crépuscule rouge y fait adroitement écho, mais de manière somme toute assez classique. Pour autant, l’atmosphère horrifique est très bien rendue, notamment grâce au dessin nerveux de Corrado Roi.
À la fois oppressant et drôle, cool et sexy, très référencée (Dylan Dog, dont le prénom fait allusion au poète gallois Dylan Thomas, a les traits de Rupert Everett et habite 7 Craven Road à Londres, un clin d’œil au réalisateur Wes Craven), la série mérite un bien meilleur sort dans l’Hexagone. Il est grand temps de la découvrir.