Arleston et Barbucci explorent le monde miroir de Hollywood boulevard. Entre des starlettes diva et une mort mystérieuse, ce nouveau tome d’Ekhö sent décidément la naphtaline et une mauvaise odeur de réchauffé.
Fourmille, Gratule et Yuri font le déplacement jusqu’à Hollywood pour signer la grande star Norma Jean, désireuse de se lancer dans le théâtre. Malheureusement, la starlette est retrouvée morte et son esprit occupant le corps de Fourmille pousse le groupe à mener l’enquête.
Il semblerait que le Hollywood du monde d’Ekhö se soit arrêté aux années 60 et qu’en plus d’électricité, ce monde manque également d’originalité. À défaut d’inspiration, Arleston a fait du scénario de ce dernier tome d’Ekhö un fourre-tout de tous les faits marquants du cinéma des années Marylin, à la sauce preshaun. Hormis les quelques révélations sur ces rongeurs buveurs de thé, Arleston ne nous sert que des blagues éculées et une libido fantasmée et décomplexée de Marylin en pature à ses lecteurs.
Côté dessin, Barbucci conserve son style steam punk et vintage des tomes précédents. Par contre, la représentation des starlettes d’Hollywood tourne presque à la caricature de dessinateurs de rue, voir carrément au vulgaire dans les poses lascives et sexuelles de Norma Jean.
Dans un désir d’hommage à l’Hollywood des grandes années 60, Arleston tombe dans l’écueil de la caricature vulgaire et éculée, touchant presque au mauvais goût et à la panne d’inspiration. Espérons que les preshauns solutionnent rapidement ce problème et que la suite de cette série saura retrouver la fraîcheur de ses deux premiers tomes.
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