Dans ce deuxième volume, Aveline Stokart et Kid Toussaint emmènent le lecteur un peu plus loin dans l’esprit troublé de leur héroïne. Elle continue sa quête d’identité en livrant bataille à ses différentes personnalités, qu’elle souhaiterait garder enfouies. Après un premier tome riche en rebondissements et révélations, ce deuxième volume s’avère plus introspectif tout en apportant explications et questionnements.
Le premier tome avait laissé Elle face à une révélation inattendue sur sa naissance. Ce choc psychologique va bouleverser les différentes personnalités de la jeune fille permettant à Bleue, personnalité le mieux enfouie et jusque-là retenue prisonnière, de prendre le pouvoir. Bleue semble posséder le meilleur de chacune des autres personnalités, alors pourquoi Elle l’a maintenue cachée si longtemps ? Rose, Blonde, Verte, Violette et Châtain vont devoir s’unir pour affronter cette facette d’elles-mêmes et permettre à la vraie Elle de reprendre le contrôle. Les ami(e)s de l’adolescente commencent à se poser des questions. En effet, cette Elle ne ressemble à aucune de ses personnalités connues. Iels tenteront par tous les moyens de l’aider à faire ressortir sa véritable personnalité.
Elle(s) - Tome 2 : Universelle(s)
© Le Lombard, 2022
Le récit est encore une fois inventif, et le scénario parfaitement maîtrisé. L’histoire est prenante et le retournement final laisse présager une suite à la hauteur de ces deux premiers tomes. Ce deuxième volume se révèle plus introspectif que le premier, se concentrant davantage sur le combat interne que se livrent les différentes facettes de la jeune fille. Le récit se déroule plus longuement dans le monde psychique de Elle, où le lecteur assiste à la lutte des cinq personnalités retenues prisonnières.
Le lecteur plonge un peu plus dans l’esprit de Elle, découvrant les multiples univers de la jeune fille. Aveline Stokart construit un monde alambiqué, aux atmosphères différentes, reflétant chacune des personnalités de l’adolescente. Les univers sont bien construits, créatifs et identifiables, là encore, grâce aux codes couleurs.
Deuxième opus à la hauteur du premier, Universelle(s), confirme le caractère incontournable de cette série. Vivement la suite !